A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

mardi 25 juin 2019

Philosophie du soir...bureau/souvenirs/vrac



Le Bouddha que j’aime : hilare, le bedon rebondi, il danse joyeux ! Il me fait penser à Silène le … tiens c’est étrange, il n’y a pas de masculin pour nounou… donc, de Dionysos : deux joyeux drilles…
Pas comme l’autre les yeux baissés, un doigt levé réprobateur et indulgent parce que m’asseoir comme lui me fait mal aux genoux, mal au dos. Il me fait penser à ce Nablement qui a égratigné mon enfance parce qu’il faisait tout bien et pas moi : tiens-toi comme Nablement, parle comme Nablement, marche comme Nablement, mange comme Nablement !
Qui était donc ce Nablement si parfait ? On répondait à cette question dans le meilleur cas par le sarcasme : comment peut-on être si cruche ?... soit par la punition pour insolence : « et en plus tu te fous de nous ? »
Faute d’avoir rencontré Nablement, j’ai fait comme j’ai pu avec un arrière- ressenti de culpabilité permanente qu’une éducation plus ou moins catholique n’a pas atténuée…
Les pensées orientales m’ont attirée, mais là encore tout un tas d’interdits m’ont gâché la vie. Pourquoi la spiritualité doit-elle s’accompagner de privations de toutes natures ?
Pourquoi faut-il méditer dans certaines positions, à certains moments ? Tout comme Mr le Curé qui prétendait nous faire prier le dimanche à 10 heures dans une église sombre alors que le soleil brille dehors ? Mais le Sacré est partout, et à toute heure : le jour, la nuit, en été en hiver… dès qu’on est disponible, il se montre.
A présent, même la vie quotidienne est semée d’interdits. Tout ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour sauver la planète ! Respirer même pollue et péter, je n’en parle pas… Ca de toute façon c’est interdit en société quelles que soient les chapelles.
Ne plus manger ci mais plutôt ça, un vrai casse-tête en cuisine sans compter le déchirement quand on réalise que ce saucisson qui fait tant envie fut il y a peu un charmant cochon ! Et quand on a une fois et même plusieurs (toujours ce sentiment de n’en pas faire assez) tenté de cuisiner et manger du tofu,on se dit qu’après tout l’Enfer est bien chauffé et que ce n’est pas pour toute suite.
Alors, sur le chemin de la perdition, on rencontre ce joyeux Bouddha qui danse, on réalise que la vie peut encore être belle et on poursuit le chemin avec ce chant de guérison des amérindiens Navajo :
Avec la beauté devant moi, je marche.
Avec la beauté derrière moi, je marche.
Avec la beauté au-dessus de moi, je marche.
Avec la beauté tout autour de moi, je marche

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