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mercredi 24 avril 2013

Souvenirs de voyage bureau/souvenirs/vrac



Fin de l’épisode Tampa Nuggets. Je suis allée à l’adresse indiquée ; encore un très chic Tobacco shop. Mais inutile de garder les adresses : les Tampas sont des cigares bon marché, fabriqués aux USA. Il faut pour en trouver, aller dans un drugstore, mais voilà, lequel ? On m’a proposé des King Edwards, mais on en trouve à Paris. Moi qui n’ai jamais clopé, ni cigarettes, pas même un joint, je vais finir par devenir connaisseur en cigares.
Connaisseur ? connaisseuse ? écrivain ? écrivaine ? Madame le maire ? Madame la maire ? On n’a pas encore tranché, au grand désespoir de Janet qui veut un français précis. Lili a désormais une sérieuse concurrente.
Dernier jour jour à NY ; il fait un temps parfait : soleil chaud et vent frais. Dernière promenade avant de prendre taxis, bus, puis avion.
Il est temps ; dix jours, c’est long sans chien, sans chat, sans jardin et même sans Guy et son silence indifférent. Pas besoin de parler en sa compagnie ; en revanche, ici, je dois parler tout le temps… en anglais ! Pas facile au début mais maintenant ça va mieux. Et aussi français avec ces dames de l’Alliance française qui veulent s’améliorer mais restent dubitatives quand je ne suis pas du même avis que leur prof. Bizarre cette tendance des enseignants pour adultes à devenir des gourous.
Il est 11h30 ; Bryant Park, un joli square derrière la bibliothèque. Des gens dorment ou prennent un bain de soleil sur la pelouse ; une ambulance fait rage. Ce n’est pas le calme et lancinant pimpon de nos sauveteurs français mais un hurlement plaintif et affolé qui me fait ressouvenir de celui du vent dans la nuit Maltaise.
NY est une ville où l’on marche beaucoup, mais on peut aussi s’y reposer (et faire pipi sans débourser un centime). Paris devrait s’en inspirer.
Une chaise, une table pour écrire, sous les arbres et au soleil, pas très loin, une buvette et des sandwiches. Si j’en ai envie ; pas obligatoires. Je pourrais passer là le reste de la journée s’il m’en prenait la fantaisie.
Une black aux cheveux rouges se fait des tartines ; elle a apporté son pic-nic. Beaucoup de gens le font ; le port du cabas est très habituel ici. De l’autre côté de la pelouse, tourne un vieux manège ; des enfants montent et descendent ; je ne distingue pas d’ici si ce sont des chevaux de bois ou des petites voitures.
Le vent du nord mérite son nom : avec une veste, il fait trop chaud, bras nus, c’est un peu juste. Je vais remonter jusque Colombus Circle , ce qui me donnera le choix entre un tour dans Central Park ou bien aller voir à quoi ressemble West Side ; j’ai campo jusque 14h 30…
Nostalgie de verdure , je suis dans Central Park où j’ai retrouvé le bassin où nous étions le matin où le vieux type jouait du violon…
Encore marché, vers le bas, sur Lexington et me voilà devant mes bagages. J’ai fini d’user mes pieds ; j’attend Janet avec un taxi et…back home.
A demain matin…

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