A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

lundi 19 octobre 2009

Égypte : haro contre les faux hymens






Par Delphine Minoui
le 6 octobre 2009
Le Figaro


Les députés conservateurs sont en colère contre l'importation de produits chinois... mais pas n'importe lesquels. Au cœur du débat qui secoue le parlement égyptien : un petit kit permettant aux femmes de retrouver leur virginité grâce à un faux hymen.

Le produit - facturé à 30 dollars - se vendrait comme des petits pains dans certains pays du monde arabo-musulman où les relations sexuelles avant le mariage sont proscrites. Au Caire, les ultras n'ont pas tardé à crier au scandale. Ils y voient une incitation à la « débauche » et à la « tentation ».

«Ce produit encourage les relations sexuelles illicites. Or, la culture islamique interdit toute relation hors mariage », s'insurge cheikh Abdel Moati Bayoumi, membre du Centre de recherche islamique, la plus haute branche juridique  d'Al Azhar, cité par l'Associated Press.

Les féministes, elles, y voient une bouée de secours. Pour Marwa Rakha, écrivain et blogueuse du pays des Spinx, c'est une claque contre « l'hypocrisie masculine » - les hommes n'étant, eux, soumis à aucune restriction.


 Yémen : Trop jeune pour mourir
Par Delphine Minoui
le 15 septembre 2009
Le Figaro

Elle s'appelait Fawzia Abdallah Youssef. Elle avait 12 ans. Elle est partie trop vite, à l'âge où l'on joue encore à la corde à sauter...

Selon l'Organisation yéménite pour la protection de l'enfance (SEYAJ), cette jeune maman est décédée vendredi d'une hémorragie, dans un hôpital de la province de Hajja (nord de Sanaa, la capitale) alors qu'elle mettait au monde son bébé. L'enfant, mort-né, n'a pas pu être sauvé.

Cette terrible histoire est un nouvel exemple de la tragédie des jeunes épouses de ce pays oublié de la péninsule arabique. Là bas, plus de la moitié des filles sont mariées de force avant d'avoir 18 ans - et bien souvent avant d'atteindre l'âge de la puberté.

D'après Ahmad al-Qourashi, le directeur de SEYAJ, contacté par téléphone, « elle avait été retirée de l'école à l'âge de 11 ans pour être mariée à un homme âgé de 25 ans imposé par sa famille ».

La petite famille vivait dans un village reculé du district d'Al Dhora, dans la province de Hodeyda. Là-bas, il est fréquent que les femmes donnent naissance à leurs enfants à la maison. Après avoir rencontré des difficultés à accoucher, Fawzia fut transportée dans un hôpital de Hajja, dans la province voisine. A son arrivée, disent les témoins, il était déjà presque trop tard pour garantir sa survie...


« C'est une terrible nouvelle », confie, par téléphone, Abdul Rahman Al Rafaee, le chef du conseil municipal d'Al Dhora, qui vient de prendre connaissance de cette histoire. Sensible à la cause des petites filles yéménites, il se bat depuis plusieurs années contre la tradition des mariages forcés, en invitant des ONGs à mener des campagnes de sensibilisation en milieu rural. « En trois ans, nous sommes parvenus à dissuader trois familles de marier leurs filles trop jeunes », se réjouit-il. Mais le cas de la petite Fawzia lui a malheureusement échappé.

1 commentaire:

anne des ocreries a dit…

à vomir ; là j'ai mal au coeur, ça me fout la rage !