A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

mardi 16 février 2010

Polémique...X

ET POURQUOI???
Elle serait selon certaines, une de ces vieilles féministes rabâcheuses et revendicatrices....
Voire!!! Elle à 70 ans! Quel Péché! Je  nous souhaite à toutes de lui ressembler moralement, intellectuellement et physiquement quand nous aurons le même.
Oui, elle est une féministe "historique" ; mais sans elle et quelques autres, noue en serions encore à trimballer un corps déformé et des jambes éclatées de varices en raison de grossesses à répétition; ou bien à risquer notre peau dans des officines douteuses, à subir des curetages à, vif (pour nous apprendre!).
Grâce à elles et à celles qui ont signé le manifeste des "450 salopes" et qui pour cela risquaient la prison (quelques décennies plus tôt, c'était la peine de mort), nous avons acquis ce droit qui est à la fois exorbitant et la moindre des choses: la maîtrise de notre fécondité. Le droit de faire des enfants ou de nous réaliser autrement si telles sont nos convictions. Car pour une femme, faire ou ne pas faire une enfant, n'est pas une question d'humeur ou de désir: c'est un choix que souvent nous payons cher par le jugement sur nous porté.
Les femmes de l'âge d'Elisabeth Badinter ont connu les angoisses d'une grossesse intempestive; les plus fortunées pouvaient déjà y remédier, mais les autres? Dans les ateliers familiaux en ai-je en tendu de ces récits à mots couverts ( une petite fille ne doit pas comprendre; mais la petite fille a de bonnes oreilles!), de ces adresses échangées discrètement; de ces absences de quelques jours commentées avec inquiétude; de ces retours, mine défaite, de ces chansons et histoires drôles lancées pour réconforter celle qui finissait par rire et chanter avec les autres. Et on n'en parlait plus, jusqu'à la prochaine.
Voilà ce qu'elles vivaient les contemporaines d'Elisabeth. Pour celles qui sont maintenant sexagénaires, après une adolescence vertueuse par force, elles on pu s'épanouir à la trentaine.
Mais vous autres les quinquas  et les suivantes, qui la critiquez, c'est grâce à elle que vous avez droit à une sexualité épanouie, le droit de faire des enfants quand ça vous arrange, et pas plus que vous n'en désirez.
Alors avant de critiquer après la seule audition d'une interview, lisez-là et ne permettez JAMAIS que les droits qu'elle nous a permis d'acquérir soient remis en question!
Votre chroniqueuse: Pomme






3 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Voilà un artcle qui complète bien l'interview d'inter postée chez Lulu !

Clara a dit…

En accord total avec votre papier.

Notre époque marque un recul des espaces de libertés dans la plupart des domaines ou nous avions avancés pendant ce que les contemplateurs appellent "les 30 glorieuses".

Cependant, notre génération n'a pas ménagé ses efforts pour arracher ces progrès.

Aujourd'hui, nous sommes plus souvent devant nos écrans que dans la rue, ou dans un syndicat, encore moins dans un parti politique.

Et pourtant si nous n'agissons pas tout s'arrête.

Du temps de nos militantismes, on affirmait toujours :
" qui n'avance pas recule !"

Le constat est amer, car nous constatons, par exemple, qu'en 2010 le corps médical français est encore majoritairement rétif à l'IVG.

Il ne le condamne pas mais s'arrange pour le laisser pratiquer par une minorité.

Le coup de gueule d'Elisabeth Badinter est salutaire et propice à faire réfléchir les jeunes générations.

Mais j’ai un doute sur la propension des jeunes générations à réfléchir sans TF1.

Quand à des actions consécutives à ces très hypothétiques réflexions cela relève du rêve.

Nous sommes d’incorrigibles pessimistes . . .


Antoinette et Claude

solveig a dit…

Et il est question maintenant de ne plus rembourser l'IVG de "confort".
Comme si une IVG pouvait être de confort ...