A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 27 mai 2010

CINE-TELE mardi 25 mai 2010 bureau/souvenirs/vrac

John FORD – Le fils du désert.


Trois baltringues au grand cœur, outlaws de leur état, abordent la bien nommée bourgade de Welcome en Arizona.
Ils ont les traits de l’indestructible John Wayne, de Pedro Armendariz (le Mexicain de service sympa ; parce qu’il y en a un autre dont j’oublie le nom et qui est, lui, Mexicain traître.) et d’un blondinet baryton au nom aussi effacé que ses traits.
Bob Hightower – un nom tout trouvé pour l’immense John-,  Pedro Fuerte y rallonge y rallonge et le Kid d’Abilène, leur coup fait, s’enfuient dans le désert.
A un point d’eau asséché, ils découvrent une mourante sur le point d’accoucher. Pedro, le seul de la bande à avoir eu des enfants est désigné sage-femme. Après avoir confié l’enfant aux trois guignols, la mère, trop laide pour faire une fiancée de cow-boy présentable, fait ce qui lui reste à faire : elle meurt.
Le titre voulu par John Ford est : Three Goodfathers , autrement dit les Rois Mages dans le désert. Mais le film est bien plutôt : Trois hommes et un couffin au Far-West.
C’est un western vrai de vrai, comme seul sait en concocter John Ford, avec tout ce qu’on attend d’un Western : John Wayne tout d’abord et principalement, diligence, attaque de la banque, cascades à cheval, shérif répondant au doux nom de Sweety et dont la bonhomie n’est qu’apparente, poursuites, galopades effrénées, désert. Tous les lieux et personnages du Western sont là : le saloon,  son pianiste et ses girls ; les joueurs de poker ;le chemin de fer, les muletiers et leurs mules.
Les dialogues à l’humour hérité de O’Henry et l’inimitable démarche de John Wayne a qui les talons de bottes et les éperons donnent l’air de craindre d’écraser les fourmi.
On dit que John Ford aimait tant ce film qu’il en fit une seconde version. Et moi je suis comme lui : j’aime tant ce film que j’attend qu’on nous passe l’autre.
P.

3 commentaires:

Lulu Sorcière a dit…

Je l'avais repéré sur mon Télérama, j'aime bien John Wayne et John Ford. Du même duo, l'homme tranquille, un p'tit bijou aussi;
Bonne journée Pomme !

Odile a dit…

Ah mince je l'ai raté... Je vais voir s'il repasse quelque part !

anne des ocreries a dit…

Et moi du coup je me dépeche de le voir, car sisi, j'l'ai jamais vu !
J'adore ta critique ! Pomme, e,core, encore !