A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

mercredi 12 mai 2010

Humour? Humeur!

Je ne vous parlerai point de cul. Je vous parlerai de merde. Plus précisément de la merde de chien d'imbécile qui m'englue l'escarpin et sur laquelle j'ai longuement, totalement, goulûment glissé il y a un instant. Je suis un homme calme et pondéré, élevé dans la religion chrétienne, l'amour des pauvres et le respect des imbéciles, un partisan farouche de la non-violence, un adversaire résolu de l'autodéfense.
Pourtant il est une race de salopards contre lesquels je suis prêt à prendre les armes, j'ai nommé la race des lamentables semeurs de merde canine qui engluent nos rues de la fiente nauséeuse de leurs bâtards obtus, abrutis de Canigou trop gras, crétinisés à mort par l'univers carcéral des grandes cités où ils se cognent en vain le museau, au lieu de courir chier dans les champs comme vous et moi. A-t-on jamais vu de stupidité plus totalement consternante que celle qui brouille le regard de lavabo douteux du gros mou de petit-bourgeois, bouffi d'inexpugnable sottise, qui contemple avec une expression de vache heureuse son cabot transi occupé à déposer les immondices en plein milieu du trottoir, les pattes-écartées grotesques, la queue pathétique et frémissante, et l'oeil humide de cette inconsolable tristesse qui semble nous dire:"Excuse-moi, passant, je fais où cet imbécile me dit de faire. Je ne le fais pas exprès. si ça ne tenait qu'à moi, j'irais plus loin, mais lui, cet homo sapiens que tu vois là, avec ses charentaises, sa tronche obtuse et cette putain de laisse qui assoit sa domination sur l'eclave qu'il a voulu que je fusse, ce con s'en fout si tu glisses sur mes étrons! S'il m'a pris, moi le chien, ce n'est pas parce qu'il aime les bêtes, c'est pour son petit plaisir à lui. Il était ému par la grosse bouboule de poils dans la vitrine, mais ça ne l'empêchera pas de m'abandonner au mois d'août! Il me brime mais je lui tiens chaud aux pieds. Il me méprise comme il te méprise, toi le passant. Dans un instant, quand ce crétin m'aura remonté dans son deux-pièces pour m'enfermer sans espoir dans cette prison sans air et sans joie, toi tu vas t'offrir trente secondes de hockey sur merde, avec double axel sur le bitume et révérence dans le caniveau."
Comment espérer en l'homme? Peut-on attendre le moindre élan de solidarité fraternelle chez ce bipède égocentrique, gorgé de vinasse, rase-bitume et pousse-à-la-fiente?
Je ne suis pas partisan du retour à la peine capitale. En revanche, je serais assez partisan d'une application de la peine de merde par l'inauguration de fusil-à-crotte en pleine tronche, réservé aux demeurés crotogènes spécialistes en défécations canines sur trottoir. Ah! je défaille de plaisir en imagiant le Père Ducon ficelé au peloton d'exécution de ma légitime défense, face à six de ses victimes aux pieds souillés, tous les six armés de six grosses pétoires gorgées de merde grasse.
Ca, c'est de l'autodéfense.

Pierre DESPROGES.

1 commentaire:

anne des ocreries a dit…

Mille fois d'accord !!!