A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

mercredi 8 février 2012

Ras le bol! bureau/souvenirs/vrac


Pendant combien de temps encore allons-nous tolérer d'être gouvernés par des gens qui méprisent toute culture dont ils sont ignorants; qui méprisent et ignorent aussi, dans la foulée leur propre langue en confondant culture et civilisation?

Qui laissent traiter les usagers des services sociaux comme de potentiels délinquants; la suspicion de fraude devenant plus forte que la présomption de bonne foi.
Qui déshumanisent le service public sous couleur de rentabilité. Naguère, il suffisait à une personne âgée isolée, d'être abonnée au quotidien local, pour être assurée que chaque jour, le facteur visiterait sa boîte aux lettres. "Les Hommes qui relient les hommes": tel était le slogan de l'époque; on se demande ce qu'il est devenu! Maintenant, les lettres sont jetées dans une boîte collective et personne ne sait qui vient relever son courrier; et c'est ainsi qu'on découvre des personnes mortes dans la solitude depuis plusieurs semaines.
Des gens qui vendent des armes à des pays où il faut ensuite envoyer nos soldats se faire exploser. Sont-ils fiers et leurs familles heureuse de leurs décorations à titre posthume?
Des gens qui augmentent sans vergogne les impôts des plus pauvres en laissant les plus fortunés étaler l'usage honteux qu'ils font de cette fortune; qui laissent des entités sans visage accumuler des profits en supprimant des emplois?
Qu'on me comprenne bien: je n'ai rien contre les riches, bien au contraire. En dépensant leur argent, ils encouragent les métiers d'art; métiers qui font travailler des gens, modestes pour la plupart. Cet argent qu'ils dépensent en oeuvres d'art, en concerts, en spectacles, en restaurants encourage l'artisanat d'excellence. Et l'argent gagné par cette excellence contribue au prestige de tous.
Vive la richesse dépensée et non aux profits accumulés. On ne viendra pas à bout de la misère du monde en cassant la machine à rêves, mais au contraire en laissant à chacun l'espoir que son travail, son talent pourront lui offrir une parcelle de cette richesse.
Encore faudrait-il apprendre dès l'école, qu'un métier, un travail n'est pas une corvée mais une des plus belles manières de réaliser sa vie; pas en accumulant des profits mais en donnant chaque jour le meilleur de soi-même..
La plupart des artisans d'art ont été des apprentis; ils n'ont pas eu de diplômes mais ont accumulé culture et savoir au fil des ans. Chaque nouveau jour était un jour heureux par la promesse d'une réalisation, d'une difficulté à résoudre souvent pas l'invention d'une technique.
J'ai vu ma mère, modiste, travailler jour et nuit, samedis et dimanches; elle m'a dit récemment que jamais elle n'avait trouvé cela pénible ni injuste. Et sa mère avant elle, modiste aussi, que je garde en mémoire assise à sa table de travail, près de la fenêtre d'où elle pouvait surveiller la rue des Dominicains, (à Nancy); de ce poste de commande, elle gagnait avec ses mains, sa liberté de femme.
Jamais ces femmes ne se sont plaintes de leurs vies qui étaient bien loin des romans roses.
Leur travail a été leur bonheur et leur indépendance. Il faudrait apprendre ça aussi dans les écoles!

3 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Bravo pour ton "coup de gueule", Pomme !!!!!!

solveig a dit…

Le travail est un droit.
Il est devenu un privilège et/ou une corvée ... Cherchez l'erreur !

FRANKIE PAIN a dit…

bravo pomme super billet felicitation