A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

dimanche 14 avril 2013

Souvenir de voyage bureau/souvenirs/vrac


Samedi 5 Mai 2007

Premier Jour-
Ca commence bien ! Il fait beau. Nous avons fait le tour de Down Town Manhattan dans le Water-Taxi : un petit bateau-bus jaune qui est amarré au pied de chez J..., puis qui fait des zig-zag dans East River entre Brooklyn et Manhattan. Nous avons débarqué à Battery Park d’où nous avons fait l’indispensable pèlerinage à Ground Zéro. Puis nous avons repris le bateau pour faire le tour de Lady Liberty, Ellis Island, Staten Island, passé sous tout les ponts, puis redébarqué je ne sais plus où.
Il était temps de déjeuner dans un restaurant mexicain, là où se trouvait autrefois le marché aux poissons, devenu un Big Shopping Center pour touristes.
Et puis on a marché, marché, refait un tour de Ground Zéro et repris le bateau pour rentrer.
J’avais les pieds qui rentraient dans les épaules. Il faisait beau mais un petit froid est tombé pendant que nous étions sur l’eau

Première nuit-
Une ville, c’est comme la mer, ça n’arrête jamais.
Des sirènes, une rumeur continue, des cris, des avertisseurs, le vent qui souffle entre les blocs. On ne le voit pas, aucune feuille, aucune branche remuée n’indique sa force.
Et la lumière aussi ; il ne fait jamais nuit en ville. L’horizon n’existe pas. Aussi haut que l’on soit perché, aucune loi n’interdit de planter un écran de béton qui occulte la perspective, qui masque la rivière. Mais il me renseigne en affichant son nom : « New-york Medical Center ».
Je ne vois pas la rive d’en face, mais je suis réconfortée : en cas de malaise ou d’accident, le secours n’est pas loin.
En attendant, je suis saine et sauve face à East River et le computer de J... dont je ne trouve pas les majuscules. Il faut bien que j’avertisse chez moi que je ne suis pas tombée de l’avion ; Les voyages n’est-ce pas sont pleins de dangers et je suis si inconséquente…
Mais tout va bien, sauf un problème : le jeune G... de ma copine I.... C’est son fils, pas un rat. J... a pris les choses et son téléphone en main de crainte que mon anglais encore hasardeux et non croisé d’américain nous conduise à des malentendus. Madame V..., la correspondante du gosse a répondu et nous avons appris qu’ils habitaient Philadelphie et non le New-Jersey comme l’avait affirmé I.... J’ai su depuis qu’elle pensait que Philadelphie était une banlieue de NY. Bien sûr il ne faut que deux heures pour aller d’une ville à l’autre ; comme de Paris à Bruxelles…
Mais l’essentiel est que le gamin n’a aucune envie de me voir et encore moins me rendre l’ordinateur que ses parents m’ont chargé de lui confisquer.
Madame V..., qui , on s’en doute, connaît le spécimen nous dit très poliment qu’elle ne pense pas qu’envoyer le gamin seul à NY soit une bonne idée : il dira ne pas m’avoir trouvée et passera la journée à faire n’importe quoi..
J’ai donc envoyé un mail à G... pour qu’il raconte tout ça aux parents et du coup, j’ai trouvé les majuscules et pas le moyen de les quitter.....


Les mots font peur dans les Contes et au Jardin, c'est l'euphorbe qui fait peur aux taupes.

1 commentaire:

Marité a dit…

Comme c'est bizarre... Ce billet paraît juste au moment où mon titiot, pour la 4° fois, est arrivé cette nuit à Nouillorque pour une dizaine . En ce moment ils sont à Staten Island.
GROS BECS Pomme.