A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

vendredi 19 avril 2013

Souvenirs de voyage bureau/souvenirs/vrac




New-York ou bien le thé chez le chapelier fou : tout est partagé entre abandon et luxe, misère et construction. Rénovation, apparemment, connais pas, ou peu !
Imaginez : on construit un bel endroit, tout neuf ; on s’y installe. Au bout d’un certain temps, des choses se dégradent ; on ne répare pas ; on quitte pour un nouveau bel endroit tout neuf et on laisse la ruine à son destin. Gravats, grues, béton…
On trouve cependant des îlots miracles, des squares, Central Park, des musées où il ferait bon vivre…si j’étais une statue…
En France c’était les élections… Bon alors, on a perdu ! Pendant ce temps, nous autres américains, on a bien rigolé.. ;
Nous avons pris le Water-Taxi qui nous a déposées à Greenwich Village et nous avons marché jusque Central Park par la 5°, Madison et tous les endroits chics et chers. Exploré en détail le magasin Takashimaya …Ah, avoir des sous et pouvoir tout acheter !
C’est ensuite qu’il a fallu franchir Israël Parade ; Iils étaient des milliers autour de Central Park sous un soleil glacial, bloquant les rues et les avenues alentours. Voitures, bus et piétons réduits à la presque immobilité. Des fanfares, des majorettes, des pom-pom girls, des camions couverts de fleurs, des orchestres, des groupes de rock , de rap, des chanteurs, des chorales, des jeunes, des vieux, des familles entières, qui sautent, qui dansent  ...Ca a été dur mais nous y sommes parvenus.
Ensuite, nous avons acheté des sandwiches ; c’est bon ce qu’on trouve dans les petites voitures le long des trottoirs et nous nous sommes installées sur un banc, sous les arbres en fleurs, mais surtout au soleil car il faisait un froid de gueux.
On a repris le bus et, back home pour regarder le résultat des élections.
Le soir, le fils de Janet est venu nous prendre et nous a emmenées dans une sorte de brasserie spécialité : bbq. Que c’était bon !ensuite, j’ai dormi comme un boa en dépit des hélicoptères et des sirènes d’urgence du NY hospital.
Sur le port il y avait un voilier mexicain avec des gamins grimpés partout dans la mâture en rang comme des hirondelles à l’automne; j’ai su depuis que c’était un navire école qui se rendait en France pour un meeting de voiliers.
Janet et moi nous sommes posés la question : pourquoi les t shirts des marins sont ils rayés.
Plus tard j’ai posé la question à Guy, ancien loup de mer, qui m’a répondu une connerie du genre pour pas qu’on les confonde avec des phoques. (Si qqun sait, je veux bien la réponse)
Janet tient à me montrer sa ville sous son meilleur jour si bien que je n’ai  encore pu attraper aucune des cochonneries qui pour moi font partie du rêve américain: ni Mc Do, ni Kentucky Fried Chicken, ni de ces grosses bretzels dont je garde le souvenir ébloui.
En revanche j’ai eu droit au Moma ; immense fabuleux ; pour tout voir il faudra y retourner plusieurs fois.
Il fait toujours beau, un peu moins froid qu’hier et un petit tour sur le clavier: si j’ai enfin trouvé les majuscules, je n’ai déniché ni les accents ni les apostrophes. Où es-tu vieil Azerty ?

Sagesse dans les Contes

2 commentaires:

Marité a dit…

Ce billet me replonge dans NYC ! Bientôt j'aurais un autre "compte-rendu" sur le printemps là-bas...
GROS BECS Pomme.

Anonyme a dit…

Bonjour ... Je ne sais pas qui est ce Guy en question, mais ce n'est pas tout à fait une c....... ! lol .... Et si, il est vrai que les matelots ont été affublés de chandails (et non T shirt ou maillot ...)rayés, c'est pour les différencier plus promptement des officiers (décret de mars 1858), sachant que l'utilité était de mise, puisque cela permettait également de repérer plus facilement "un homme à la mer" ! Monsieur Guy a juste fait un petit raccourci ... :)