A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 9 novembre 2017

Clairvoyance....

Origine du mot "Viracocha"(G.Benzoni, History of the New World, P.252)

Lorsque les Indiens virent les très grandes cruautés que les Espagnols commettaient partout en entrant au Pérou, non seulement ils ne voulurent pas croire que nous étions des chrétiens, enfants de Dieu, comme nous nous en vantions, mais même que nous n'étions pas nés sur cette terre, engendrés par un homme et nés d'une femme. Un animal si féroce, disaient-ils, doit être le produit de la mer - aussi nous appelèrent-ils "Viracocchie", car dans leur langue, la mer se nomme "cocchie" et l'écume "vira". Ainsi ils pensent que nous sommes une congélation de la mer et avons été nourris de son écume; que nous sommes venus pour détruire le monde, et autres choses dans lesquelles la Toute puissance de Dieu ne pourrait les détromper. Ils disent que le vent fait crouler les maisons, renverse les arbres, et que le feu les consume; mais que les "Viracocchie" dévorent tout, ils détruisent la terre elle-même, ils détournent les fleuves; ils ne sont jamais tranquilles, jamais en repos; ils se précipitent toujours tantôt d'un côté, tantôt de l'autre pour chercher l'or et l'argent; cependant ils ne s'en contentent pas et le perdent au jeu; ils font la guerre, s'entretuent, volent, blasphèment; ce sont des rénégats qui ne disent jamais la vérité et nous dépouillent de notre subsistance. C'est pourquoi les Indiens maudissent la mer qui a jeté sur leur terre des êtres si méchants et si cruels.....

dimanche 5 novembre 2017

Pas vraiment triste l'automne!

Invitant le voisin à l'est...

un petit pichet, deux mesures de vin
une natte neuve, un lit de six pieds
peut-être pourrais-tu venir passer la nuit à converser avec moi
au bord de l'étang, bientôt la fraîcheur de l'automne.

Po Chu-yi (772-846)