A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 3 septembre 2009

Un impôt sur la barbe-



On a parlé de frapper d'un impôt les cartes postales, et ce projet est demeuré impopulaire. Quel succès obtiendrait une prposition de taxer la barbe? Les Japonais payent cet impôt, nous dit-on. Il est vrai qu'ils sont tous rasés ou presque.
C'est une ancienne coutume. Le célèbre chancelier Duprat, ministre de François 1°, l'institua en France vers le commencement du XVI° siècle. L'impôt ne frappait que certains membres du clergé.
Pierre-le-Grand, en 1703, imposa la barbe de ses riches boyards, cent roubles, celle des paysans, un kopeck. Cette taxe fut très impopulaire, cependant elle fut appliquée à Saint-Pétersbourg et confirmée par Catherine, en 1726.; par PierreII, en 1728, par Anne, en 1731; par Elisabeth, en 1743. Elle ne fut abolie qu'en 1762 par CatherineII.
En Angleterre, sous le règne d'Elisabeth, dès qu'une barbe avait trois semaines, elle était soumise à une taxe. La reine n'aimait pas les vieilles barbes.
NOS LOISIRS - 19 août 1906

1 commentaire:

anne des ocreries a dit…

Un impôt sur les barbes ! incroyable....!