A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

dimanche 21 février 2010

Ronde , complément d'info

Faut pas être feignant sur ce blog...et ne pas hésiter à parler de culte quand il en est besoin..

Je commence par le premier bouquin parce qu'il doit être coton à trouver. Il est venu à moi dans une de ces caisses de livres dépotoir dont j'ai déjà parlé, tout vieux, tout moche, corné fripé mais pas décollé ni déchiré.
Pourquoi l'ai-je ouvert, toiletté et ...lu. Quelqu'un me l'a envoyé c'est certain.
Donc l'auteur de la Bête du Vaccarès raconte comment un gardian lui a confié un manuscrit daté de 1416 et écrit par un autre gardian de ce temps-là.
Alors qu'il gardait sa manade, il a rencontré à la tombée du jour, caché dans les roseaux un être étrange: un homme velu, aux pieds de chèvre et porteur de cornes. Il sont aussi effrayés l'un que l'autre.
Plus tard, le gardian retourne sur les lieux et se souvenant que la créature était mal en point, lui laisse une besace avec de la nourriture. Il retrouve la besace vide mais ne revoit plus la "Bête" à laquelle il pense désormais sans arrêt.
Du temps passe, il l'aperçoit parfois, fugitive, effarouchée... vient une période de mauvais temps; il ne peut plus s'aventurer loin de son troupeau....
Il voit encore des traces du chèvrepied mais seulement des traces et puis un jour dans un marécage, une chose étrange émerge à demi de la fange....

C'était édité chez Grasset en 1926; l'auteur est Joseph d'Arbaud.


PS - On le trouve chez Amazon (littérature française)

2 commentaires:

Odile a dit…

Merci pour ce début de récit, et la bonne conteuse que tu es nous donne bien sûr envie de courir chercher la suite :-)

anne des ocreries a dit…

oué....aucune chance que je le lise, celui-ci, sauf chez toi !