A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

dimanche 9 mai 2010

ALMANACH MERVEILLEUX - MAI - Semaine 2 Jour 5 LE BESTIAIRE ENCHANTE


Lorsque Pancrace apporte les dragées,
C’est toute la noce qui est mouillée.


Le coucou


Le coucou a chanté ; on est tout joyeux, il ne gèlera plus, on va pouvoir planter, semer, sortir les géraniums. Et l’on s’agite au doux chant du coucou… si monotone et tant sonore qu’il va bientôt  devenir parfaitement agaçant ! Deux notes insistantes, stridulées sans trêve avec parfois une altération quémandant une réponse.
Si on savait où il se perche, on lui enverrait bien ses savates pour le faire taire ; mais les coucous n’ont même pas de nid ; ils pondent, parents dénaturés dans celui des autres oiseaux et,  s’ils se font entendre, ils se montrent peu. Ce qui permet à d’aucuns de vous affirmer que le coucou a la taille d’une tourterelle, mais qu’il est plus fin et prolongée d’une queue longue et étroite. Sa couleur serait gris ardoise sur le dos et son ventre blanc crème rayé de sombre. Certaines femelles auraient le dessus du corps roux strié d’un brun proche du noir ce qui a donné naissance à une légende ; le coucou en hiver, deviendrait épervier.
Fariboles ! Ne croyez rien de tout ça !
Le coucou est en vérité un minuscule oiseau de bois que les suisses logent dans de petits chalets en dentelle de sapin, décorés de fleurs peintes du plus printanier effet. On les accroche aux murs des salles à manger, on y suspend deux pommes de pin et on dresse l’oiseau à sortir du chalet en lançant autant de « coucous » sonores que d’heures écoulées. Ce qui ne manque pas de surprendre, voire de donner le hoquet aux convives qui n’ont pas remarqué l’ingénieuse pendule avant de passer à table.




2 commentaires:

anne des ocreries a dit…

J'adore ta version du coucou, Pomme. T'as oublié de dire qu'il est censé apporter la prospérité, si on a des sous dans sa poche la première fois de l'année qu'on l'entend !!!

P a dit…

C'est vrai, j'ai oublié, mais je n'ai jamais un rond dans ma poche quand je l'entend la première fois...
Jamais je ne serai prospère...
P.