A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

mardi 29 juin 2010

NOS LOISIRS 5 août 1906

LES EXECUTIONS CAPITALES EN CHINE-

On a souvent parlé de la cruauté des supplices chinois. C'est vrai pour les tortures infligées au cours des instructions criminelles.. Mais la mise à mort d'un assassin en Chine est très simple. Elle se fait comme jadis chez nous par un bourreau qui emploie une épée au lieu d'une hache. Le coupable est amené au jour sur le lieu de l'exécution. Pendant toute la nuit précédente, le peuple a défilé dans sa prison et souvent même le coupable a été soigneusement "passé à tabac".
Sur le lieu du supplice, il est mis à genoux, les bras liés derrière le dos, les mains attachées à un piquet fiché en terre. Le bourreau s'approche, cause avec sa victime, pendant qu'un mandarin vient lire la sentence. Puis le condamné tend le cou, le bourreau saisit d'une main la tresse, pendant que le glaive siffle dans l'air. Un choc, un jet formidable de sang, et le corps s'affaisse en avant. Alors, avec un poignard, le bourreau achève de détacher la tête, qui est placée au bout d'une pique. On plante la pique devant la maison de la victime et le peuple qui passe apprend ainsi et le crime et le châtiment.
NOS LOISIRS 5 août 1906

2 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Charmant....:(

Anaël Assier a dit…

Et c'est dans la rubrique "nos loisirs".

Alma, quand elle s'amuse, ça rigole pas.

MC : excul. Aaahh ?