A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 30 décembre 2010

Les grands hivers + Almanach 2024




Si l’hiver en Décembre ne fait pas son devoir
En Janvier au plus tard il le fera voir.





 A ce moment de l’année où, dans les campagnes, la gelée durcit la terre et où, les passants s’en vont les épaules remontées et le visage bleui par la bise d’hiver, il est curieux d’évoquer les époques de froid exceptionnel dont l’histoire a conservé le souvenir.
En l’an 1400, les mers du nord de l’Europe furent gelées.
En 1410, qui resta sous le nom d’année du grand hiver, le froid fut si intense que la mortalité fut énorme :  loups et les chiens sauvages venaient jusqu’aux portes de Paris dévorer les cadavres abandonnés. La plupart des ponts furent emportés par les glaces ; l’encre gelait au bout des plumes, ce qui empêcha, un jour, le greffier du Parlement d’enregistrer les arrêts.
En l’an 1558, on dut débiter le vin avec des haches !
L’année 1621 resta longtemps présente à la mémoire des hommes, tant l’hiver fut rigoureux et long. Le froid, à Paris, atteignit -27° en 1709 ; les récoltes furent perdues, les arbres fruitiers détruits, et les cloches éclatèrent quand on voulut sonner le tocsin.
Il dut aussi faire un froid plutôt vif en cette année de 1795, où des escadrons de notre cavalerie purent cerner et prendre la flotte hollandaise.
Enfin, dans une période plus récente, on parle encore de l’hiver terrible de 1870, dont les rigueurs accrurent encore les souffrances de nos pauvres soldats, et de l’hiver de 1880, où l’on traversait à pied la Seine et où le thermomètre descendit à 24° au- dessous de zéro.

Renseignements glanés comme souvent dans l’inépuisable NOS LOISIRS et qui me suggèrent de vous confier l’excellente recette du Glögg de ma suédoise amie Lili :

Il vous faudra 1 litre de bon vin rouge, auquel vous ajouterez I/2 litre d’aquavit, 5 clous de girofle, des amandes, des raisins secs, de la cannelle, du gingembre, plus 150gr de sucre .
Faites bouillir le tout et ne vous jetez pas dessus , bande de pochtrons !
Le Glögg doit maintenant macérer pendant 12 heures, au bout desquelles enfin, vous le ferez chauffer, puis flamber. Et enfin, enfin… vous aurez le droit d’y goûter.
Préparez-le le matin et sirotez-le doucement le soir à la veillée ; vous n’aurez plus besoin de bouillotte.





vendredi 17 décembre 2010

Dernière minute...





Il m'a longtemps semblé que le principal responsable des suicides qui surviennent dans le métro parisien était l'appareil "Photomaton" installé sur le quai.
On part, mettons à New- York, comme font certains ces jours-ci; il faut des photos pour les papiers et comme on manque toujours de temps, pour peu que la rame ait du retard, on sort quelques pièces, on entre  dans la cabine, on se bagarre avec le rideau et le siège tournant et à peine installée, avant même que vous ayez eu le temps de vous composer un visage avenant.... FLASH!...FLASH!!! vous êtes "prise"...
Stoïque, vous attendez le résultat; les photos arrivent encore humides; vous jetez un oeil.... consternation!
Est-ce bien vous cet être renfrogné, ahuri, au teint grisâtre et au cheveu plat????
Comment des autorités responsables laisseront-elles fouler le sol de leur pays à un personnage aussi inquiétant???? Vous serez refoulée à la frontière, votre beau rêve s'écroule et le cours de votre vie future est gravement altéré. Vous pensiez être une personne aimable, souriante, sympathique... mais non! Quelle tristesse!
C'est alors que du fond du tunnel aussi sombre que vos pensées, deux gros yeux lumineux se rapprochent, un bruit assourdissant monte à vos oreilles accompagnant le désespoir qui submerge votre cerveau... le train se rapproche et... sans plus réfléchir... vous plongez!

Après quelques années de purgatoire - le suicide c'est mal, mais vous aviez des excuses, on vous aura épargné le châtiment éternel - donc, à la sortie du purgatoire, tranquillement assis sur votre nuage blanc, vous regardez ce que devient le monde...
Que fait cette dame effondrée, assise à son bureau devant un écran? Son visage décomposé vous fait souvenir du vôtre sortant jadis du "Photomaton"... Cette dame vient de voir son visage dans l'écran de la Webcam installée sur son ordinateur... cette dame n'en croit pas ses yeux tout comme vous n'en croyiez pas les vôtres.
Mais la malheureuse vt au rez-de chaussée et d'ailleurs sa maison n'a qu'un étage; elle ne peut se jeter dans le vide et vous rejoindre pour comparer vos expériences. Quel dommage!
Cette dame pourtant bien atteinte dans son amour-propre s'en remettra... mais elle envisage de lancer un appel aux magazines féminins tant donneurs de conseils et de leur suggérer une rubrique inédite:

"Comment rester belle face à la Webcam?"

En attendant, amis, amies qui me lisez, si vous avez une idée, n'hésitez pas à m'en faire part.
Je vous en remercie par avance..
La Chroniqueuse
P.

jeudi 16 décembre 2010

L’ASSASSINAT DE DUC DE GUISE


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Visite les ruches à la Saint Daniel,
Mais garde-toi d’ôter le miel.




Au matin du 23 Décembre 1588 , Henri de Guise le Balafré pouvait-il se douter qu’il ne verrait pas Noël ? Et pourquoi  le personnage le plus populaire du Royaume, le chef de la Ligue, celui dont les Parisiens avaient fait leur « roi », devait-il disparaître ?
Eh bien, en raison même de sa popularité ! Il faisait de l’ombre au Roi ! En cette année 1588 , la Guerre des Trois Henri faisait rage.
Il y avait d’abord, le roi de France, Henri III très injustement impopulaire aux yeux de ses contemporains comme de la postérité. On ne voyait, on n’a voulu voir en lui, que le prince efféminé, fardé, frisé, pommadé, passant son temps la « bille à Boquet »* à la main, entouré de ses Mignons .
Ces fameux « mignons » étaient en fait une garde rapprochée de 45 redoutables spadassins exécuteurs des hautes et basses œuvres de la couronne. Et si le roi préférait leur compagnie à celle des femmes, il n’en était pas moins marié à Louise de Vaudémont qui multipliait les pèlerinages supposés mettre fin à sa stérilité. Donc le roi n’avait pas d’héritier et la fatalité ou le manque d’hygiène ayant fait disparaître son dernier frère, Henri de Bourbon, roi de Navarre et époux de Marguerite sœur du roi, était passé du rang de 24° à celui d’héritier direct de trône de France. Henri de Navarre était alors le chef du parti protestant et comme tel en guerre contre le roi de France.
Henri III , loin d’être le monarque faible et influençable que nous montre l’histoire, avait hérité de sa mère Catherine de Médicis le sens de la politique et de la diplomatie. Les Guerres de religion ensanglantaient la France depuis plus de vingt ans ; on en était à la huitième et l’on peut mettre au crédit du roi d’avoir souhaité y mettre un terme et de vouloir rétablir la paix. Bref, il fut soupçonné de faiblesse envers les protestants, ce qui augmenta encore la popularité du troisième Henri : le duc de Guise, chef de la Ligue, le parti Catholique qui avait réussi à investir Paris et à en chasser le roi qui dut trouver refuge à Chartres.
Afin de mettre un peu d’ordre dans cet imbroglio,  les Etats Généraux furent convoqués à Blois. Là encore, le Balafré se rendit plus visible et  plus influent que le véritable souverain. Henri III , formé aux méthodes politiques italiennes mises en vigueur par sa mère, décida que le moment était venu d’en finir.
En ce matin de décembre, il fit convoquer le duc dans son cabinet particulier. Le bel Henri, vêtu de satin gris et picorant des fruits secs dans un drageoir qu’il portait à la main, traversa sans méfiance la chambre du roi. Avant d’être rendu à la porte du cabinet, il fut assailli par une demi-douzaine d’hommes armés, qui le lardèrent de coups de poignard. Telle était sa force et son énergie, qu’en se débattant, il promenait ses agresseurs de part et d’autre de la chambre. Enfin , il s’effondra au pied du lit royal en murmurant : »Miséricorde ! »
Enfin le roi entra, et poussant du pied son rival comme il avait vu ce dernier le faire à l’amiral de Coligny le jour de la Saint Barthélémy : il prononça (ou pas ) la célèbre phrase : « Qu’il est grand ! Il est encore plus grand mort que vivant ! »

*Du nom de l’ébéniste Boquet, inventeur de l’objet.

mercredi 15 décembre 2010

Pourquoi pas?

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Machine... fille de son père, - il y a des noms que je me refuse à écrire- s'en est pris récemment aux musulmans qui prient dans la rue. Si elle dit ça par conviction, c'est dégueulasse; si c'est plutôt, comme il est vraisemblable, pour obtenir l'adoubement et prendre la succession, c'est dire la droiture d'esprit de la bonne femme!
Mais assez sali cet écran avec ces gens...
Pourquoi les Musulmans prient-ils dans la rue? Pas pour le plaisir de bloquer la circulation ou pour prendre l'air surtout par le froid qu'il fait ces temps-ci. Simplement, ils n'ont pas d'autre choix.
Quand on leur construit une mosquée, tout le voisinage gueule au charron et de plus, ça coûte cher.
Alors qu'il y a en France d'admirables édifices depuis toujours consacrés à la prière et que les communes qui en  sont propriétaires peinent à entretenir; des bâtiments construits pour le culte de Dieu, du même Dieu des trois religions monothéistes, et qui, de moins en moins fréquentés, difficilement desservis, perdent peu à peu de leur beauté.
Pourquoi nous autres catholiques n'allons-nous plus à la messe? C'est un autre et très long débat.
Dieu ou quel qu'il soit a voulu dans sa sagesse que les fondateurs de ces trois religions attribuent à chacune un jour saint et qui n'est pas le même: le dimanche pour les chrétiens, le samedi pour les juifs et le vendredi pour les musulmans.
Trois jours... trois jours au cours desquels nos églises seraient pleines de frères humains réunis pour prier; trois jours peut-être de belles rencontres si l'on voulait s'ouvrir et écouter la parole des uns et des autres.
"ILS ne voudront jamais!" est en général la première réponse à l'émission de cette idée, mais, le LEUR a-t-on demandé?
Bien évidemment, il y a des difficultés matérielles telles que la figuration des saint et leurs statues; mais les tentures ne sont-elles pas faites pour résoudre ce problème par exemple.
Non, vraiment, je ne vois là aucune difficulté insurmontable pour des Hommes de Bonne Volonté.
Notre Dieu est le même et je ne vois pas que depuis la France, Jérusalem et La Mecque soient situées  de telle façon  qu'il nous faille modifier l'orientation de nos églises.

vendredi 10 décembre 2010

Des nouvelles de Félicie....

Sportive, pas frileuse pour une qui a autant toussé, et pas si sage qu'elle en a l'air...

jeudi 9 décembre 2010

AVEC LES HOMMES....





C'est si compliqué !!! Les hommes gentils sont laids. Les hommes beaux ne sont pas gentils. Les hommes beaux et gentils sont gays. Les hommes beaux, gentils et hétérosexuels sont mariés. Les hommes qui ne sont pas beaux, mais sont gentils n'ont pas d'argent. Les hommes qui ne sont pas très beaux, mais qui sont gentils et ont de l'argent pensent que nous sommes uniquement intéressées par LEUR ARGENT. Les hommes beaux qui n'ont pas d'argent sont uniquement intéressés par LE NOTRE. Les hommes beaux qui ne sont pas très gentils, mais (malgré tout) hétérosexuels, ne nous trouvent pas suffisamment belles. Les hommes (malgré tout) gentils, hétérosexuels, qui ont de l'argent et qui nous trouvent belles, sont des porcs. Les hommes (malgré tout) beaux, (malgré tout) gentils qui ont un peu d'argent (et grâce au ciel sont hétérosexuels) sont timides et NE FONT JAMAIS LE PREMIER PAS. Les hommes qui ne font jamais le premier pas ne s'intéressent plus du tout à nous dès lors que nous prenons l'initiative de faire le premier pas. Alors, je pose la question ....Y A T'IL QUELQU'UN SUR CETTE FOUTUE TERRE QUI ARRIVE À COMPRENDRE LES HOMMES ?