A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 19 janvier 2012

Vu de la passerelle

Jadis, et sans remonter aux Calendes Grecques, disons dans les années 60 pour être plus précis, la navigation en haute mer se pratiquait au moyen de cet instrument devenu historique: le sextant!
A partir de quelques étoiles les marins connaissaient leur position sur la mer à 2 miles près environ, soit approximativement 5km pour un terrien.
Forts de cette incertitude, les navigateurs se gardaient bien d'aller caresser de trop près les Açores, Madère et autres obstacles sur la route des Antilles. A proximité des côtes, les phares et balises permettaient une navigation un peu plus précise, mais sans plus! Donc, un seul mot d'ordre: Prudence, moins on est près des côtes, mieux on se porte.
De nos jours, le sextant relégué dans un tiroir, les satellites et autres GPS nous donnent une précision de la position du navire à quelques mètres près! d'où la tentation, surtout quand on veut faire un peu d'esbroufe vis à vis des passagers, de venir faire du "rase cailloux", en se fiant à cette technologie. Un paquebot de 230m de long et haut de 15 étages ne se conduit pas comme une Twingo et la mer garde tous ses droits, nos marins modernes seraient bienvenus de ne pas l'oublier.

Cap'tain Popeye

1 commentaire:

solveig a dit…

Bien vu et d'autant plus consternant.