La guerre allait finir mais dans le village proche de Nancy où la famille était réfugiée, on ne s’en apercevait pas vraiment. Il faut dire qu’on y courait probablement plus de risques qu’en ville puisque la Seille, la rivière qui le traverse marque depuis 1870 la frontière entre Lorraine allemande et Lorraine française et qu’à chaque guerre, la ligne de front se situe dans les parages. Mais à Nancy on crevait de faim tandis qu’à Brin (sur Seille), les combats n’empêchaient pas les poules de pondre, ni les vaches de donner du lait, ni les pommes de terre de pousser dans les champs.
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.
Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.
Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.
Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.
vendredi 4 octobre 2013
La retraite-
La guerre allait finir mais dans le village proche de Nancy où la famille était réfugiée, on ne s’en apercevait pas vraiment. Il faut dire qu’on y courait probablement plus de risques qu’en ville puisque la Seille, la rivière qui le traverse marque depuis 1870 la frontière entre Lorraine allemande et Lorraine française et qu’à chaque guerre, la ligne de front se situe dans les parages. Mais à Nancy on crevait de faim tandis qu’à Brin (sur Seille), les combats n’empêchaient pas les poules de pondre, ni les vaches de donner du lait, ni les pommes de terre de pousser dans les champs.
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