A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 31 octobre 2015

dimanche 25 octobre 2015

jeudi 22 octobre 2015

Quelle connerie la guerre!

« Ceux qui se déguisent en Arabes »

 Par Andrea BERNARDI (AFP)  7 octobre 2015



Des agents infiltrés des forces de sécurité israéliennes sortent leurs armes
et arrêtent un lanceur de pierres palestiniens pendant des affrontements
près de Ramallah, en Cisjordanie, le 7 octobre 2015 (AFP / Abbas Momani)

RAMALLAH, 7 octobre 2015 – Il est assez courant de voir des agents israéliens infiltrés
parmi des lanceurs de pierres palestiniens. J’ai déjà assisté à ce genre de scène, à Jérusalem notamment.
Le but des « moustaaribine » - littéralement : « ceux qui se déguisent en Arabes » - est d’arrêter les agitateurs.
Ils dégainent leurs armes et les pointent en l’air sans en faire usage.
Là, c’est la toute première fois que je filme des agents déguisés tirant à balles réelles sur les manifestants auxquels ils s’étaient mêlés.

Ce mercredi 7 octobre, je viens de couvrir une « journée de colère » d’étudiants palestiniens
à l’université Bir Zeit de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
A la fin du rassemblement, des manifestants se dirigent vers un point de passage appelé DCO près de la colonie de Bet-El,
un lieu habituel d’affrontements.
Ils commencent à lancer des pierres sur l’armée israélienne, en se servant d’une benne à ordures comme bouclier.
Comme de coutume, les soldats ripostent en tirant des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.

L’affrontement commence à devenir très violent et, pour ne pas risquer d’être atteint par un projectile provenant de l’un ou de l’autre camp,
je m’éloigne du champ de bataille.
Je me positionne à une dizaine de mètres du bord de la route, où je retrouve le photographe de l’AFP Abbas Momani.
J’installe ma caméra sur un trépied et je continue à filmer les incidents.
Tout à coup, nous voyons quatre hommes au visage masqué qui jusque-là lançaient des pierres avec les autres
sortir des pistolets de leurs ceintures, et trois autres se précipiter sur un manifestant.
Il y a des cris, la plupart des Palestiniens s’enfuient à toutes jambes.
Puis les agents infiltrés ouvrent le feu. Certains tirent en l’air, mais d’autres visent clairement les émeutiers palestiniens.
L'un des jeunes est touché à l'arrière du crâne.

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dimanche 4 octobre 2015

Cheval et discipline copié sur bureau souvenirs en vrac

Pour être efficace, la discipline doit être librement consentie. On n'obtient rien par la coercition. Il suffit pour s'en convaincre de regarder la retransmission d'une répétition d'un spectacle de Bartabas. Les consignes données à ses cavaliers disent toujours que le cheval doit comprendre et finir par aimer ce qu'on lui demande. Bien évidemment, on peut le faire obéir à la cravache et aux éperons. Mais jamais par ces moyens on n'obtiendra la danse magique de l'homme et du cheval; jamais ne naîtra la légèreté qui confine à la féerie.
L'équitation portée à ce niveau exige une discipline qui confine à l'ascèse mais qui touche aussi au grand art, et d'ailleurs aucun art ne peut s'exprimer sans discipline. Il faut le don bien entendu, mais le don sans travail et sans règle ne mène pas bien loin.
Il faut aussi savoir comprendre le pourquoi de la désobéissance; elle réside souvent en un exigence mal placée. Je me souviens d'un cheval qui exécutait parfaitement une épaule en dedans à droite et qui la refusait à gauche. Un ami grand cavalier et parfait instructeur, a fait descendre le cavalier et placé le cheval au centre du manège; il l'a longuement observé et a fini par découvrir la raison du refus: ce cheval avait la ganache gauche plus forte que la droite. Et cette disparité lui causait , dans le mouvement, une gêne proche de la douleur. Il n'était pas fait pour le dressage, de" haut niveau" en tout cas. Plein de bonne volonté par ailleurs il ne pouvait se soumettre à cette discipline.
Une discipline que j'aimais , à laquelle il m'a fallu renoncer: le Pégason était boiteux. Il souffrait d'une ostéoarthrose des antérieurs génératrice de boiteries intermittentes. Boiteries qui pouvaient se déclencher sans prévenir à n'importe quel moment. Sans compter la malice de ce grand rouquin qui eut vite fait de comprendre que boiter signifiait un retour rapide au pré.
Bref... il m'aurait fallu pour continuer changer de cheval. Mais quel est le destin d'un cheval boiteux? Je n'avais pas les moyens d'assumer deux montures, alors j'ai renoncé au dressage et passé 18 années à faire de belles ballades dans la campagne sur ce boiteux qui, avec l'aide d'un excellent maréchal ferrant n'a en fait pratiquement plus jamais boité...