A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

vendredi 3 juillet 2009

La place de l'Art copié sur bureau (souvenirs)


La place de l'art
Il courait sur le Net, l'hiver dernier, cette histoire dont j'ai oublié les détails.
Dans les couloirs du métro, un violoniste jouait un air de Bach. C'était à une heure de grande circulation, le matin. Les gens préssés, se rendent à leur travail; ils craignent de se mettre en retard.
C'était le métro d'une grande ville. Paris?... New-York?... Peu importe...
Le violoniste jouait Bach et les gens passaient, sans s'arrêter ni regarder. Quelques-uns, très peu, lançaient distraitement une pièce dans l'étui à violon.
Pendant une heure le musicien a joué. Seule une petite fille s'est arrêtée; sa mère a fait marche arrière, l'a tirés par la main:-"Qu'est-ce que tu fais? Dépêche-toi, voyons; on n'a pas de temps à perdre!"
Et la petite fille a suivi sa mère à regret, la tête tournée vers la musique.
Or, ce violoniste que personne n'écoutait, ce musicien qui n'avait pas récolté assez de pièces pour se payer un déjeuner, était un des plus grands artistes actuels (son nom était cité mais je ne m'en souviens plus). Il avait des contrats, des engagements dans les plus grandes salles de concert des principales capitales du monde. Il avait accpepté de se prêter à une expérience...
Est-ce donc là, la place que tient l'Art dans la vie quotidienne des gens?

PS- En cherchant l'image, j'ai retrouvé l'histoire: il s'agit de Joshua Bell qui jouait sur un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, la 2° partita de Bach, l'Ave Maria de Schubert, Manuel Ponce, Massenet et encore Bach. Il se tenait à la station Infant Plaza à Washigton DC; il était 8h. du matin et la petite fille était un petit garçon.
PP

3 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Pauvre humanité, ça fait pitié...

Anonyme a dit…

Oui, on m'a déjà raconté cette histoire. Et tous les jours j'ai la preuve que ce que les gens écoutent, ce que les gens voient, ce que les gens admirent c'est d'abord et avant tout : le statut social. C'est la reconnaissance qui fait l'art et non le contraire... Ils aiment parce qu'il FAUT aimer : parce qu'on leur a dit que c'était beau...parce que l'artiste est en queue de pie, sur la scène d'un prestigieux théâtre, le même en haillon sur le trottoir est méprisé. Et oui et oui ! c'est la vie !!!!

Pinky a dit…

Incroyable cette histoire, ça me donne les frissons... C'est vrai, il y a des artistes de rue qui méritent qu'on prenne le temps de les écouter. Dans chaque ville, il devrait exister des scènes ouvertes dans des parcs pour les artistes inconnus, ainsi on pourrait prendre notre pause et les écouter dans un endroit calme et qui se prête à l'Art.