A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 14 juin 2012

Le saviez-vous?


La poubelle doit son nom à Eugène-René Poubelle (1831-1907), préfet de la Seine, qui conquit cet honneur à la suite d'une terrible partie de bras-de-fer où il battit à plate couture son rival direct, Félix-Archimède de Bois-Tahordure, ce dernier étant plus saoul que lui. D'autres objets familiers immortalisent les noms d'éminents bienfaiteurs de l'humanité. Par exemple, la tinette ainsi nommée d'après Alexandre-Bayard Tinette (1852-1927), président du conseil, qui consacra de la sorte sa victoire sur Jules-Jules Podechambre, président sortant.
CAVANNA

mardi 12 juin 2012

Sagesse




"Si vous n'avez pas confiance en vous, songez à cet admirable potentiel d'être humain qui est en vous et qui ne demande qu'à croître."
DALAÏ LAMA

lundi 11 juin 2012

Souvenir de voyagebureau/souvenirs/vrac



Jeudi 10 mai 2007
Brouillard ce matin sur East River.
Hier, nous avons déjeuné aux « Friars », un club très privé réservé aux gens du spactacle, principalement aux tycoons ; ils étaient là, avec leurs implants dentaires et chevelus , blanchis et brushés.
Notre table était la seule entièrement féminine, desservie par un maître d’hôtel sosie d’Anthony Quinn. G..., l’amie de J... qui était notre hôtesse, nous a ensuite fait visiter son quartier : Upper East Side, toujours le long d’East River, mais au-dessus de la 83° : J... habite sur la 33°.
Dans un park, on trouve Grave Mansion la résidence dévolue au maire. L’actuel se trouve trop riche pour l’occuper ; l’exemple viendrait-il de chez nous ? C’est aussi dans ce parc qu’on peut faire courir les chiens. G... possède un caniche noir, moyen modèle. Il y a un ring réservé aux petits chiens et un autre aux gros et si les deux sont interdits aux enfants, ce qui n’est pas plus mal, en revanche, si Bounty voyait la surface attribuée à ses congénères, elle ferait une grosse déprime.
J’ai acquis toute la considération de G... en raison de ma courageuse attitude dans l’affaire du chien tombé dans une canalisation (je l’ai suivie dans le trou au lieu de l’abandonner pour aller chercher de l’aide.)
Voilà tout pour hier.
Pendant ce temps , à la maison, Le Cap'tain ne reçoit ni visites ni téléphone ; il faudrait peut-être qu’il aille au devant de ses contemporains, mais ceci est une idée personnelle, bien entendu.
PP

dimanche 10 juin 2012

mercredi 6 juin 2012

dimanche 3 juin 2012

Souvenir de voyage bureau/souvenirs/vrac




17 04 O8
Que dire de Malte ?
Assez comparable au Mont Saint Michel : merveille architecturale, tellement envahie de touristes que l’effet en est gâché. Si on vient hors saison, il fait froid, de ce froid implacable des pays de soleil où l’on ne sait pas chauffer les maisons.
Tout autour de la merveille, une mer de tous les bleus possibles lèche timidement les pierres blondes des remparts.
Les Maltais ? Ils ont toujours été colonisés ; par les Phéniciens, les Romains, l’Europe entière sous l’espèce des Chevaliers, par les Anglais et désormais par les touristes.
Trop longtemps sous influence étrangère, ils ont acquis leur liberté, mais comme les prisonniers libérés, cette autonomie nouvelle les désoriente un peu. Ils sont européens et se veulent tant modernes qu’ils ont peu l’idée de chercher leurs racines.
L’Eglise catholique, omniprésente est leur principale mythologie.
A Rabat, ville ancienne qui jouxte Mdina qui fut capitale avant la construction de La Vallette, J’ai assisté à la fête de Saint Joseph : les rues sont parées d’oriflammes, de luminaires, de reposoirs ; partout des étals de bois décoré proposent des nougats, croquantes, beignets et pastizzis de toutes sortes. Il faut mentionner une variété de pastizzi étonnante : une pâte feuilletée fourrée de purée de pois chiches. Malte est venteuse, il faut pouvoir résister aux bourrasques.
Quand approche l’heure à laquelle on sort le saint de l’église pour la procession, les rues commencent à fourmiller de familles sur leur 31 (jean proscrit) ; parents, enfants et grands parents se pressent au portail de l’église ou vers les reposoirs où stationnera la procession. L’intérieur de l’église est entièrement tapissé de draperies rouge et or. Tous les autels sont fleuris, les cierges, les candélabres sont allumés. Devant l’autel, l’évêque et tout le clergé siègent, revêtus de capes de brocart jaune d’or et blanc. Derrière l’autel, un chœur d’hommes entonne des hymnes religieux.
Au-dehors la rue s’agite ; une fanfare la remonte tandis que l’autre la descend ; les gens suivent en cadence. Les musiciens se postent de part et d’autre du portail ; la musique cesse, la foule frémit. Des enfants de chœur, des notables, des ecclésiastiques apparaissent sur le parvis ; la foule applaudit, chante en frappant dans les mains ; la procession s’amorce.
Une nouvelle vague d’acclamations et d’applaudissements : des franciscains, sandales et robes de bure, s’avancent et vont prendre place. Encore des ecclésiastiques, encore des acclamations, cette fois d’une ferveur redoublée : l’évêque et le clergé en capes de brocart s’avancent et bénissent la foule ; on chante, on crie, on hisse à bout de bras des petits enfants…..

samedi 2 juin 2012

Souvenir de voyage bureau/souvenirs/vrac




16 04-O8
Un lot de Français dans le bus, ce matin.
Depuis qu’on ne fête plus Carnaval, le tourisme reste la seule occasion pour certains de s’habiller comme des guignols.
Les jeunes Maltaises en revanche, sont fort soucieuses d’élégance et très influencées par les revues de mode, moyennant quoi, leurs tenues sont peu éloignées de l’uniforme.

La traversée des rues est dangereuse en ville. Les Maltais roulent à une allure diabolique, en faisant le plus de bruit et en émettant le plus de gaz carbonique possible ; ni à droite, ni vraiment à gauche, mais plutôt à l’ombre et en contournant les nids de poule.
En fait, quand ils ne foncent pas comme des brutes, il leur arrive de s’arrêter fort aimablement pour laisser traverser le piéton. L’essentiel est de percevoir leur intention du moment.

vendredi 1 juin 2012

Juin



Juin est traditionnellement dédié à Junon l'irascible épouse de Jupiter; elle avait , il est vrai de nombreuses raisons de s'irriter contre son volage époux. Raison peut-être aussi de froncer le sourcil quand un des fondateurs de Rome , Junius Brutus, prétendit lui ravir le parrainage.
Juin est surtout le mois des roses et des longs jours, le mois des fenaisons odorantes, le mois des cerises, des groseilles et des framboises. La nature est généreuse, et nous offre ses fleurs sauvages, à rendre jaloux nos jardins qui n'ont de cesse de nous offrir pivoines, iris, pavots, tels qu'aucun peintre de génie ne pourra nous les montrer.