A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

jeudi 28 février 2013

...Attention au départ



Non, la vieillesse n'est pas toujours un naufrage. Il est des hommes qui savent garder le cap, éviter les récifs, que les lumières trompeuses des naufrageurs ne peuvent égarer.
Stéphane Hessel s'est embarqué pour ailleurs... l'île d'Avalon peut-être où sur les pommiers immortels, mûrissent les pommes d'éternelle jeunesse et de félicité. Un jour, quand il aura repris des forces, il reviendra sous une apparence ou une autre. Car le monde a besoin de Stéphane Hessel; ne l'oublions pas.


La tourterelle roucoule dans les contes et le géranium fleurit au jardin.

lundi 25 février 2013

Guilly le Terrible (2)



Chapitre premier (suite)
La guimolle, après bien des essais que les oreilles concernées supportèrent avec plus d’abnégation que d’enthousiasme, devint sous ses doigts et contre toute attente un instrument assez harmonieux et son meilleur ambassadeur auprès des dames. Son charme naturel aurait pu se passer de cet atout supplémentaire. Agé d’à peine treize ans, Guilly laissait entrevoir le bel homme qu’il allait devenir : grand, mince et pourtant athlétique, les cheveux noirs, bouclés retombant sur un large front annonçant l’intelligence en même temps qu’une future calvitie et dont le bombé, encore enfantin, garantissait pour qui savait observer un entêtement à toute épreuve ; le nez, un peu substantiel ne déparait pas un visage dont l’œil bleu d’océan, parfois mélancolique à dessein, attirait les faveurs de tous les jupons qu’il croisait. Cet atout lui valut de quitter les écuries où jusqu’alors on l’employait. Bien que fils de vilain, on en fit un page et il fut prié de jouer de sa guimolle pour divertir le seigneur et ses hôtes, à table ou bien encore le soir à la veillée. Dans la journée, il lui arrivait aussi d’avoir à distraire dames et damoiselles, ce qui l’amena bientôt à diversifier les plaisirs qu’il leur dispensait, nous allons voir comment.
Le sire de Gramouillay était souvent parti, soit à la chasse, soit en guerre contre ses voisins, parfois même et pour de longues semaines à la cour de son suzerain. La dame, solitaire et lassée de ses suivantes, pour la plupart des paysannes assez mal dégrossies, imagina de se faire donner des leçons de guimolle et pour se mieux concentrer, exigea de rester seule avec son page, en ses appartements. Etant donné le jeune âge d’icelui, personne ne s’en formalisa. Or, la châtelaine n’avait pas trente ans et l’adolescent de son côté, ressentait de façon fort pressante, les effets conjugués du printemps et de son imagination enfiévrée au spectacle récent de juments qu’on avait mené à l’étalon dans la cour du manoir. Saillie à laquelle il avait, si l’on ose dire, prêté la main, car, ses nouvelles fonctions n’absorbant pas tout son temps, il avait par goût plus que par obligation, continué à s’occuper des chevaux.
Bref, il arriva ce qu’on peut imaginer : la dame en musique, fit peu de progrès. Guilly en revanche, assimila parfaitement ce qu’elle lui enseigna. Il s’empressa dès lors à transformer ces leçons en travaux pratiques, et des cuisines aux greniers à foin, toute la gent féminine bénéficia de sa science nouvelle. La rumeur informa sa mère qui, affolée de tant de précocité, à son tour alerta le chapelain, lequel confessa son turbulent neveu et ému autant que scandalisé par ce qu’il entendit, lui infligea une pénitence que le garçon accomplit scrupuleusement et à l’issue de laquelle il s’enflamma pour les beaux yeux et le corsage rebondi de la fille de ses seigneurs qui justement faisait ses dévotions à quelques prie-dieu du sien.
Damoiselle Umhilde avait grandi sous la pluie et atteint sans trop de péripéties l’adolescence. Péripéties et incidents risquaient peu de se produire, car la tempête en hiver et le brouillard en été incitaient peu aux sorties et autres aventures au clair de lune auxquelles se livrent ordinairement les jouvencelles. Elle passait le plus clair de son temps au coin du feu entre sa mère et des suivantes qui auraient volontiers randonné plus loin que la salle des dames ; seulement cet endroit était le seul chauffé. Aussi l’horizon d’Umhilde se limitait-il au paysage entrevu par l’étroite meurtrière qui apportait à la salle plus de courants d’air que de lumière. Un paysage gris….
(A suivre)

La poule au pot vous attend au jardin mais prenez garde aux sorcières dans les contes

dimanche 24 février 2013

Retraite écclésiastique












Dans un gros bourg de chez nous, le curé âgé, avait enfin trouvé un remplaçant et s'apprêtait à partir pour une retraite bien méritée. Ses paroissiens qui l'aimaient avaient organisé un grand dîner d'adieu auquel bien entendu était invité le député local, natif de ce même village.
Le député selon l'habitude bien établie des politiciens se faisait attendre et le curé pour faire patienter l'assemblée, prit la parole afin de raconter ses débuts dans la paroisse.
"Ma première confession, dit le brave  homme en souriant , me fit bien mal augurer de mon ministère parmi vous. J'ai failli demander à Monseigneur de m'envoyer dans un endroit plus facile à administrer.
Figurez-vous que le premier , oui le tout premier à venir au confessionnal fut un jeune homme qui m'avoua avoir volé le téléviseur de se voisins âgés, pris de l'atgent dans la caisse de son père, fait un faux en écriture dans son entreprise, couché avec la femme du chef comptable et que de plus, il traficotait un peu de substances illicites. Je cherchais quelle pénitence lui imposer quand il ajouta avoir transmis une "maladie" à sa propre soeur.
Imaginez mon désarroi!

Heureusement, par la suite, j'ai mieux connu cette paroisse où vivent des gens responsables, animés de solides valeurs, pleins de foi et d'amour pour notre sainte Eglise.
Il y a de dela 25 ans et chacune de ces années avec vous, mes chers paroissiens, a été une année de bonheur."

Il finssait à peine cette homélie, qu'enfin arriva le député. Il s'excusa comme il se doit de son retard et commença son discours:
"Jamais, mes chers concitoyens, jamais je n'oublierai l'arrivée de notre bon père dans cette paroisse. Car il faut vous dire que c'est moi qui, tout le premier, ai eu l'honneur d'être entendu par lui en confession......"

Ecoutez pleurer Blanche-Biche dans les contes, et ramassez de la chicorée au jardin.


samedi 23 février 2013

Revercourt


Quand le Thimerais se donne un air de Suisse

jeudi 21 février 2013

Mes mains...


-"Passé quarante ans, disait Lulu ma grand-mère au parler rude, on n'a que la gueule qu'on mérite!"
Gonfler les lèvres, tirer les paupières et le menton, teindre les cheveux , blanchir ou remplacer les dents ne trompent personne. Au contraire, ils soulignent l'âge auquel ces rafistolages deviennent envisageables.
Il est deux témoins qu'on ne peut mettre en doute. Le premier, le décolleté... mais là encore, il n'est pas indispensable de l'exhiber; on peut porter un col roulé, nouer un foulard.
Restent les mains; les mains sont cruelles. Crèmes et onguents n'y font rien, à l'horloge du temps, elles marquent l'heure exacte et l'on ne peut vivre avec des gants.
Quand je regarde les miennes, j'en suis parfois effrayée; j'ai du mal à les reconnaître. Elles sont brunies, veinées, tachées, fripées. Le jardin en est en grande partie la cause. Ce sont des mains qui ont plongé dans la terre, qui se sont griffées aux épines, qui ont taillé, gratté, creusé, tiré, poussé. Ces mains ont travaillé; elles sont devenues laides, mais j'en suis fière quand même. Ce ne sont pas des "mains de paresseuse" aurait dit encore la précédente grand-mère.
Elles se sont abîmées pour faire, pour donner; elles ont lavé, épluché, cueilli, se sont brûlées parfois aux fourneaux. Elles ont cousu, tricoté et j'en vois le résultat quand une de mes amies frileuse s'enroule dans un plaid que j'ai crocheté; quand elles posent des tasses sur une nappe que ces mains qui portent encore la trace des aiguilles, ont quilté, puis offerte. 
Ces mains ont trié, porté, circulé des livres; leurs ongles s'y sont cassés. Et ma foi, si ces mains devenues laides me ressemblent, il n'y a pas lieu d'en avoir honte.
P.

Soignez le balisier au Jardin et allez voir Morgane dans les contes

mercredi 20 février 2013

Guilly le Terrible I

J'en connais qui vont rigoler parce que ce premier chapitre est déjà passé et pas qu'une fois, mais ce coup-ci, je vais le terminer... cochon qui s'en dédit! ...je sais , çà aussi , je l'ai déjà dit....qui vivra verra...


Chapitre premier – Dans lequel on verra notre héros rafraîchir ses braies incandescentes au moyen d’un bain prolongé dans l’eau froide.

1080 et quelque…. Dans une région marécageuse et plate, seul émerge des brumes le donjon du manoir du sire de Gramouillay…., dans le village près de la mer, avait grandi le cadet d’une famille de trois enfants.
D’un père mort avant qu’il eut atteint sa cinquième année, il ne gardait que de vagues souvenirs. La légende familiale disait que le pauvre homme avait péri en tentant de porter secours à son aîné que des pirates enlevaient. La région abondait alors en ravageurs et malfaisants de toutes espèces qui semaient la panique jusque dans l’intérieur des terres. Ce sacrifice d’un manant plus brave que sa condition ne l’exigeait fut inutile ; le jeune Clodion fut embarqué. L’expédition et son otage firent voile en direction du septentrion emportant le garçon vers un destin que bien des années plus tard, à la veillée, on évoquait encore avec crainte.
La mère demeura seule pour élever les deux enfants qui lui restaient. L’oncle des deux petits, chapelain du seigneur du lieu, la fit engager comme lingère au manoir de Gramouillay dont dépendait le village. La famille, à l’abri des murs épais de la forteresse, vécut dans une relative sécurité qui permit au chapelain d’apprendre à ses neveux quelques notions élémentaires de lecture, d’écriture et de calcul, faisant ainsi des deux enfants des personnes exceptionnellement instruites pour leur époque et leur rang.
Berthe, la fille était pieuse et réservée, mais Guilly mérita bien vite son surnom de « terrible ». Ses espiègleries ne se comptaient pas et son assiduité à l’étude se remarquait moins que son goût prononcé pour les vagabondages en tous genres. Il lui arrivait néanmoins de se tenir tranquille pendant de longs moments. Par quel miracle ? L’amour de la musique !
Qui s’était éveillé à la chapelle et c’était, on peut bien le dire, l’unique raison pour laquelle il assistait régulièrement aux offices.
Un jour qu’il polissonnait sur la grève, assez loin du manoir, là où depuis la fin tragique de son père, il lui était en principe interdit de se rendre, il trouva une sorte de tronc d’arbre creux, fermé à son extrémité et fendu au milieu ; une pièce de bois polie et repolie par le sable et les marées. Guilly rapporta sa trouvaille au château, la nettoya, la cira, puis lui adjoignant quelques crins de cheval judicieusement répartis, en fit un instrument de musique qu’il baptisa « guimolle » et qui devint le plus précieux de ses maigres biens. Pourquoi « guimolle » ? Il aurait fallu le lui demander ! Or, Guilly s’il était passablement dissipé, était en revanche fort peu loquace. Lui posait-on une question, il répondait par oui ou par non, sans autre commentaire, ou bien il marmonnait dans ce qui serait plus tard sa barbe et qui n’était encore qu’un frais menton d’adolescent, quelques sons inintelligibles. Que bien entendu il se refusait énergiquement à répéter à qui n’avait pas compris et c’était évidemment le cas de la plupart de ses interlocuteurs.

(à suivre)

Célébrez les Lupercales dans les contes et semez des fèves au jardin.

lundi 18 février 2013

A L'at...TAG!!!

C'est le printemps, les tags fleurissent!
Hier c'était simple mais aujourd'hui, c'est plus dur... je m'explique...
Solveig m'a taguée: elle nous fait 11 confidences et me pose 11 questions.
Je vais devoir y répondre (ce sera mes 11 confidences) et à mon tour je vais poser 11 questions et taguer 11 copains qui devront en faire autant.
Les questions de Solveig et mes réponses:
1/ Le matin dans la glace, je vois qui? : Une grosse bonne femme de mauvais poil.
2/Le dimanche devrait-il être réservé à ceux qui aiment çà?: C'est quoi, dimanche?
3/As-tu déjà une invitation à un mariage pour tous en vue?: heureusement non! Les mariages c'est bien qu'en été, sinon on se gèle!
4/Devenir végétarienne te tente, parfois? Je le serais déjà si je n'aimais pas tant le saucisson.
5/ Si Christian Jacob n'existait pas, faudrait-il l'inventer? : C'est qui????
6/Mets-tu un chapeau de paille en été? Oui, toujours à portée de la main, jamais sur la tête.
7/La récente pluie de météorites, un avertissement du ciel à ton avis? Non, vraisemblablement les Dieux balayaient leur balcon.
8/Trouves-tu qu'il vaut mieux être vétérinaire que prof en ce moment: Pour ma part j'ai plus souvent besoin d'un véto que d'un prof.
9/ Avec des "si", on pourrait mettre Paris en bouteille; pourquoi ne le fait-on pas? Oui! Pourquoi???
10/My taylor is rich et ce n'est pas grâce à moi; enrichis-tu le tien? Oui, j'ai récemment enrichi le revers de ma veste de tailleur d'une belle tache de sauce.
11/T'avais autre chose  faire qu'à me répondre: avoue!: Meuuuhhh non! Tout le monde sait bien que j'ai rien à foutre dans la vie.

Wouââlahh... Maintenant mes questions pour vos réponses:

1/ Pourquoi dit-on "mille-pattes" alors qu'ils en ont beaucoup moins ? (Comptez, vous verrez!)
2/ Qui a inventé les nouilles? Les Italiens ou les Chinois?
3/ Existe-t-il des moumoutes pour  chauve-souris?
4/ Ma mère m'a dit que celle de Bambi n'était pas morte mais partie faire les courses; Quand est-ce qu'elle rentre?
5/Qui peut citer tous les noms des sept nains?
6/ Où est passée la deuxième chaussette?
7/ Pourquoi la tartine retombe toujours du côté beurre?
8/ Qu'est-ce qu'il y a à la télé ce soir?
9/Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire à bouffer?
10/ Où j'ai mis mes clés?
11/ Où est-ce que je vais chercher des questions aussi connes?

Maintenant les heureux élus sont (s'ils veulent bien...)
Martine, Nina-Lou, Pinky, Françoise, Michel, Agnès, Lulu, Cathy, Laurent, Mireille, François.

Macha galope dans les contes et on élève la sensitive au jardin

dimanche 17 février 2013

Pinky me l'a décerné....


Qu'elle en soit remerciée!
Il me faut maintenant vous faire sept confidences et repasser le flambeau à trois amis....
Ca paraît simple, mais ça ne l'est pas tant et pour deux raisons: la première est que je n'aime pas trop parler de moi et la seconde... eh bien la seconde... ce sera pour après les confidences...

La première... ma foi... qui suis-je?
Je ne sais pas trop... une femme en principe. tout le laisse supposer.
Ensuite et deuxièmement: ce que j'aime.
Les animaux, plutôt ceux qui ont des poils; les fleurs, les arbres, la nature en général; les livres, surtout les vieux.
Troisèmement, un souhait que je partage avec Pinky: tenir un peu moins de place dans mes falzars; mais faudrait que ce soit par miracle parce que je sui trop gourmande pour me priver.
Ensuite, en quatre, un rêve fou: qu'un "Grand Editeur" découvre mes blogs, me publie, et que le Monde Littéraire, s'étonne et se demande comment je fais pour rester aussi simple avec tant de talent.
Cinquièmement ,pouvoir chanter haut et juste et pas comme Florence Foster-Jenkins.
Sixièmement, encore un souhait et là, c'est assez con pour une conteuse qui devrait savoir qu'on n'a droit qu'à trois et qu'il faut premièrement demander la sagesse pour bien formuler les deux autres.; donc la sagesse et au fond, il se peut que j'en aie déjà un petit morceau, puisque je ne vois rien de plus à souhaiter.
Ah, mais si! Septièmement, j'aimerais pouvoir un jour vous réunir tous, mes amis au sourire quotidien. Faire une belle fête pour avoir près de moi "en vrai", ceux que je connais déjà et ceux que je ne connais pas encore. Ca oui, j'aimerais vraiment!
Et maintenant la seconde raison: passer le relais à trois amis, et çà vraiment ce n'est pas simple... comment choisir, pourquoi choisir trois d'entre vous alors que je vous aime tous également?
Alors, vous savez quoi?
J'écris vos noms sur des petits papiers que je plie en quatre; je les mets dans un chapeau et je vais vous tirer au sort, (J'ai oublié de vous dire que je suis plus superstitieuse qu'une veuve Corse)...
Attendez un peu... il n'y a pas ici de main plus innocente que la mienne... le chiennes font semblant de ne pas comprendre pourquoi je leur montre un chapeau et le jeune Merlin prend les papiers pour des jouets!
Ah, mais!... voilà: le premier qu'il attrappe... j'ouvre... C'est Manouche!
Au suivant.... and the winner is: Eric, le papa de Modestine!
Ah... mais voilà qu'il a tout sorti du chapeau... il joue, il joue... ah, il en mord un: c'est Véronica!
Et voilà, les trois heureux gagnants, devront donc raconter sept choses les concernant et passer le relais à trois copains.... et moi, la curieuse.... je guette les confidences.

Bises à tous et merci à Pinky.

Allez rêver dans les contes et ramasser du serpolet au jardin

samedi 16 février 2013

Une île dans les nuages...


Poursuivez le voyage en faisant escale chez AMARTIA

dimanche 10 février 2013

A PROPOS DE LA BÊTE




Charles Perrault a écrit « Le Petit Chaperon Rouge en 1697 ; moins d’un siècle plus tard, La réalité surpasse en horreur la fiction.
La « Bête » qui sévit en Gévaudan ne se contente pas de dévorer une petite fille et sa grand-mère ; les morts se comptent par centaines et ne parlons pas des blessés ! Ses ravages se poursuivront pendant trois ans. Contre le monstre, Le roi Louis XV enverra ses dragons et son Grand Lieutenant des Chasses qui tuera un grand loup ; ce qui n’empêchera pas la bête de continuer à sévir, jusqu’à ce qu’un paysan l’abatte un jour d’une seule balle.

La Bête du Gévaudan était-elle un loup ? Certainement pas !
Aucun des témoignages recueillis sur place ne parle de loup. Les paysans et bergers du Massif Central savaient pour le fréquenter quotidiennement que le loup est craintif et n’attaque pas l’homme. S’il a devant lui un troupeau de moutons, ce n’est pas le berger ou la bergère si tendre fut-elle que le loup choisira. Encore moins une vieille bergère coriace mais pourvue d’yeux qui savent voir et d’une langue qui peut raconter .
Mais alors, qu’était la Bête du Gévaudan ?
Nous ne disposons que d ‘hypothèses ; l’une des plus vraisemblables est celle que propose Michel Louis dans son livre - La Bête du Gévaudan ou l’innocence des loups- : un ou plusieurs grands chiens, des molosses dressés à tuer et protégés d’une cuirasse en peau de sanglier, ce qui explique leur résistance aux balles. Ces chiens ou bâtards de chien et de louve sont menés par le garde-chasse d’un aristocrate dévoyé. Ce garde-chasse étant lui-même fils d’un homme réputé sorcier et meneur de loups. Celui même qui, en 1767, après trois années de traque infructueuse menée par les meilleurs chasseurs du royaume, tua le fauve d’un unique coup de fusil.

samedi 9 février 2013

Pour AMARTIA


Soleil couchant sur village de plaine

Beaucoup de belles choses à voir ICI

vendredi 8 février 2013

Pour ceux qui ne le connaissent pas



Pour les autres pages, colonne de droite: drôles d'images, rubrique "petit ange.

jeudi 7 février 2013

Poetry bureau/souvenirs/vrac




Au bord du fleuve Han en Corée, une vieille dame n'est que poésie... Mais sa vie n'est guère un poème. Elle élève seule son petit fils, désagréable ado vautré devant sa télé; un examen médical de routine lui apprend qu'Alzheimer la guette; puis elle découvre que le gamin a participé à un viol collectif, que la victime s'est suicidée et qu'il faut pour éviter la police donner à la mère une somme qu'elle ne pourra jamais réunir.
Et la vieille dame, tout au long de ce parcours ne cesse jamais de noter des phrases dans un petit carnet, ne cesse jamais de porter de vaporeuses robes fleuries et d'élégantes cloches en dentelle de paille. La vieille dame, au sein de tant de laideur, ne cesse de noter la beauté de la vie et de songer au poème qu'elle rêve d'écrire.
C'est Poetry de Chang-dong Lee

mercredi 6 février 2013

Ces Messieurs de Saint-Bonnet (1)






Il y avait à Blévy – alors bourg important arrosé par la Blaise – cinq frères de la famille Bonnet de Pronsac.
Comme on disait d’eux familièrement « les cinq Bonnet », ils finirent par être plus connus sous le nom des Messieurs de Saint-Bonnet. Ces gentilshommes dont deux étaient religieux et les trois autres redoutables bretteurs, contribuèrent beaucoup dans les années 1650 – 1660 à animer le pays et alimenter les conversations.
Leur réputation de fines lames faisait venir à eux de plus de vingt lieues à la ronde,des adversaires attirés par le discutable honneur de pouvoir un jour triompher de l’un d’entre eux.
Les duels étaient alors interdits et les contrevenants risquaient la peine de mort, aussi pour ces divertissements, les Saint-Bonnet choisissaient-ils un endroit discret nommé la Bonde, près de la fontaine de Riolet, au-dessus de Baronval, un hameau peu éloigné de Blévy. Ils emmenaient avec eux un maçon du bourg nommé Foucault, qui était aussi violoneux. C’est donc en musique que ces messieurs s’escrimaient, car avant tout ces affrontements étaient un jeu puisqu’il s’agissait de duels « au premier sang ». Le premier blessé s’avouait vaincu et demandait grâce. Après avoir pansé l’égratignure, on s’en retournait au manoir « à tourelles » pour boire et finir joyeusement la fête. Les trois frères étaient toujours vainqueurs et comme ils étaient des hôtes généreux, personne ne songeait à contester leur suprématie.
Il arriva qu’un gentilhomme dont on n’a pas retenu le nom, d’humeur moins accommodante, refusa la règle ordinaire et exigea de poursuivre le combat « à outrance », espérant pour sa gloriole mettre au bout de son épée l’un ou l’autre des Saint-Bonnet.
Mal lui en pris : celui des frères  qu’il avait en face de lui, l’embrocha bel et bien. Il fut chargé comme un sac en travers d’un cheval afin de le ramener au manoir pour le soigner. L’aîné des frères, qui le soutenait, le voyant sur le point de trépasser, tentait de le retenir en vie en lui cornant aux oreilles :
-« Ah ! dis-donc ! Jésus,Maria ! Bougre… ne va pas mourir comme un chien !
Sans tenir compte de cet avis, l’imprudent duelliste rendit le dernier soupir avant qu’on ait pu faire venir le curé.
Ce dernier, comme tout le village terrorisé par les redoutables seigneurs, n’osa pas demander comment une mort subite avait fait une plaie aussi profonde. Il donna sa bénédiction au malheureux, qui fut enseveli en terre chrétienne, assurant aux trois frères une impunité qui leur permit de continuer leurs exploits.

lundi 4 février 2013

L'actualité prime tout

Dernière minute! : de notre envoyée spéciale dans la cuisine...

Le jeune Merlin, 5 mois à peine, vient d'attraper son premier loir.












Un peu déçu devant l'inertie soudaine de sa proie, il a néanmoins continué de jouer avec elle jusqu'en fin d'après-midi.

A l'heure où nous mettons en ligne, le cadavre de la victime reste introuvable.


Un commando de border-collies difficilement contrôlables est soupçonné d'avoir fait disparaître le corps dans des profondeurs d'où il ne ressortira que sous forme d'engrais naturel parfaitement écologique.
Nous ne sommes pas encore à même de vous montrer l'image de cet engrais, mais nous avons le portrait d'un des deux suspects:












Le jeune chasseur après une minutieuse toilette:








s'est abandonné à un repos bien mérité:

dimanche 3 février 2013

Un homme de coeur



Regardez le portrait de Charles VII par Fouquet: peut-on imaginer moue plus dégoûtée? Ma grand- mère avait pour ce genre d'expression une formule lapidaire et verte que je n'ose reproduire ici, mais qui laissait entendre que l'appendice dont les hommes sont si vains aurait une saveur désagréable. 
Charles VII, après des débuts difficiles dans la vie: un père fou, une mère incertaine de sa légitimité, son royaume livré par cette mère à l'Angleterre, régna sous le nom de Charles le Bien Servi;; et certes, il le fut.
Par Jeanne d'Arc en premier lieu qui fit tant pour qu'il puisse enfin porter sa couronne; Jeanne envers qui il n'eût aucun geste pour lui éviter le bûcher... ou alors... Mais on entre là dans des hypothèses que rien ne certifie...
Par Agnès Sorel, sa Dame de Beauté; une beauté dont les soins qu'elle en prit ont causé sa perte. 
Et par Jacques Coeur enfin qui, par ses conseils et son argent, mit fin à la guerre de Cent Ans et assura la remise en ordre du royaume. Après en avoir fait son Grand Argentier, le roi le laissa accuserd'avoir empoisonné la belle Agnès. Lavé de ce soupçon, il n'évita pas la ruine ni la prison. Tant de gens dont le roi lui-même lui devaient de l'argent. L'éliminer était le meilleur moyen de solder les dettes. Condamné, emprisonné à Poitiers, il parvient à s'évader avec l'aide de son fidèle Maître des Galères, Jean de Villages. Réfugié en Italie, il entre au service de la papauté et meurt à Chios, le 25 novembre 1456, d'une maladie infectieuse.
Jetons un dernier regard sur Charles le Bien Servi: il porte sur son visage la marque de son attitude envers ses fidèles serviteurs.

samedi 2 février 2013

Les merveilleux nuages...


Les jours sont courts, le soleil rare...  passent les nuages