A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 26 avril 2014

mardi 22 avril 2014

Mots d'auteurs

" Ce que j'aimerais, c'est un homme avec qui travailler, entreprendre une chose difficile, qui exige de la volonté, de la patience, et même de renoncer à tout ce qui ne serait pas cette chose là... "

Marcel AYME

dimanche 20 avril 2014

Philosophie de saison

Qui sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n'est pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous éveillons quand nous pensons dormir?

PASCAL (1623 - 1662), Pensées

samedi 19 avril 2014

jeudi 17 avril 2014

L'Henriette bureau /souvenirs/vrac



Pendant longtemps, je me suis demandé comment faisait ma tante Henriette, que personne n’avait jamais vue en peignoir et encore moins en tenue de nuit pour s’habiller et faire sa toilette.
Pour le popo, c’était facile à deviner : comme tout le monde, dans l’étable, entre deux vaches. Mais la toilette…si matinal que fut notre lever, on la trouvait dans la cuisine, préparant le café, tranchant le pain, ouvrant des pots de confiture. Elle était habillée, le chignon solidement amarré,  dans cette cuisine de ferme belfortaine, nichée au fond du couloir à la porte toujours ouverte sur la rue. Personne ne manquait d’entrer pour dire bonjour à l’Henriette…
En ces temps reculés où nulle série étrangère n’influençait les noms de baptême, les Charles, les Louis et Louise, Henri et Henriette étaient nombreux ; chaque famille en comptait au moins un .C’est  pourquoi on disait vot’Louis,  vot’ Henriette  ou not’ Gustave, not’Célina. Ainsi on savait à quelle famille appartenait celui ou celle qui était cité. Mais elle, elle était « L’Henriette » ; une Henriette communale en quelque sorte. A quel exploit, quel acte de bravoure devait-elle cette adoption générale ?  On ne le saura pas. Ni elle, ni ceux de sa génération n’aimaient à parler d’eux-mêmes et nous autres enfants acceptaient La Tante (son autre qualificatif) pour ce qu’elle était : la maîtresse incontestée et bienveillante de ce foyer. Jamais triste, jamais malade, toujours attentive, forte sans brutalité, peu dispensatrice de câlins ni de baisers. Pourtant avec elle, on était bien, on ne s’ennuyait jamais ; ce qui aurait pu être ressenti comme une corvée devenait une occupation  pleine d’intérêt. Qu’il s’agisse de cueillir des haricots, de mettre au tonneau les poires de moisson, d’aller au pré chercher les vaches, de ramasser les œufs dans un petit panier rond… J’avais des sabots de bois à ma taille, et des outils de jardinage aussi, à ma mesure… C’était tout ça, La Tante, L’Henriette !
Et il a fallu que j’arrive près de l’âge qu’elle avait au temps de ces beaux étés pour que je découvre son secret.  Si on veut être disponible, prête à répondre à tous sans pour autant laisser découvrir son intimité, c’est tout simple : se lever une grande heure avant tout le monde.

mercredi 16 avril 2014

L'ami Jean...Souvenirs/bureau/vrac

L'innocente beauté des jardins et des jours
Allait faire à jamais le charme de ma vie!"
"

Gracieuse profession de foi qu'on a envie d'adopter. C'est celle du plus illustre enfant de Château-Thierry. Un enfant si sérieux qu'il eut le désir d'entrer dans les ordres. Mais le bref séjour que fit le jeune La Fontaine- puisque c'est de lui que nous parlons- à l'Oratoire lui fit comprendre qu'à 20 ans, il est bien difficile de renoncer aux plaisirs de la vie et aux amis.
Fils peu contestataire, il épouse sans enthousiasme , mais pour ne pas contrarier son père. Un jeune fille  de 11 ans sa cadette et dont il n'est pas épris. La séparation aura lieu en 1671. 
Un autre désir de son père, mais qui lui convenait mieux était qu'il prit le poste officiel de contrôleur des eaux et forêts. Un poste selon ses goûts qui lui donnait la douce obligation de se promener et d'observer la nature.
En 1658, Jean de La Fontaine est présenté à Fouquet. Le voici pour son plus grand bonheur, poète à gage du surintendant. Vaux-le-Vicomte est un paradis baroque conforme à ses gôuts; il y rencontre de nombreux artistes et hommes de grand talent et devint l'ami de Le Nôtre. Bonheur fragile: en 1661, Fouquet est arrêté. Le si léger poète fait montre d'une rare fidélité envers le disgracié. L'Elégie aux Nymphes de Vaux est un plaidoyer en faveur de son ex protecteur:

Remplissez l'air de cris en vos grottes profondes;
Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes....
... Oronte est à présent un objet de clémence;
S'il a cru les conseils d'une aveugle puissance,
Il est assez puni par son sort rigoureux;
E c'est être innocent que d'être malheureux.

Il va sans dire que cette démarche déplut au monarque. Mais de cette disgrâce, La Fontaine se soucia peu. Libertin au vrai sens du terme, il n'avait que faire des plaisirs officiels et ruineux qui se dispensaient à Versailles.
Il lui fallait néanmoins gagner sa vie; il entra dans la maison de la duchesse d'Orléans comme gentilhomme servant. Une sinécure qui se prolongea neuf ans. Neuf années qui lui permirent de composer les Contes, les Amours de Psyché et Cupidon et bien entendu les Fables. Il est désormais célèbre. 
Il passe de la duchesse d'Orléans à la plus exquise des femmes savantes, madame de la Sablière avec qui il noue une amitié qui durera douze ans. C'est chez elle qu'il finira ses fables, un "Carnaval des Animaux" qui dresse le  portrait sans concessions des personnages de son temps.
On connaît La Fontaine pour un épicurien, un galant toujours vert amoureux des femmes autant que de la nature; mais il est aussi un moraliste, un subtil analyste de l'âme humaine, un homme de principe qui n'hésite pas à lutter pour ses idées. Ainsi vers la fin du siècle éclate la Querelle des Anciens et des Modernes. Un combat ou les armes étaient plus souvent des épigrammes que des épées. Tenants des Anciens: Boileau, Racine, La Bruyère et La Fontaine qui soutenaient que toute création devait passer au crible des auteurs antiques. Tous étaient passionnés de poèsie grecque qu'ils traduisaient à longueur de temps.
Les Modernes ne juraient que par la Science, le Progrès, l'expérience et un style nouveau. Ils étaient menés par Charles Perrault qui paradoxalement remit au goût du jour les "Contes de Bonnes Femmes" qui sont encore les plus connus à l'heure actuelle. C'est ainsi que le temps a réconcilié les adversaires: le Loup et l'Agneau, le Corbeau et le Renard, la Cigale et la Fourmi, font bon ménage dans nos mémoires avec Cendrillon, Peau d'Âne et le Chat Botté.


mardi 15 avril 2014

Claude a ...

...visité hier
le nouveau zoo de Vincennes.

L'ours russe

était très agressif,



l'aigle d'Amérique

et les faucons
bien cachés,



mais ça fait tout de même du bien
de s'évader de l'actualité.




lundi 14 avril 2014

Le fil de Sophie



Je ne suis pas certaine de mes sources, mais néanmoins, le conseil est bon:

"Ne parlez jamais de vous, ni en bien car on ne vous croirait pas, ni en mal car on ne vous croirait que trop. L'homme parfait parle peu. le silence est un ami qui ne trahit jamais."
CONFUCIUS???

samedi 12 avril 2014

Voici des fleurs.

 , des feuilles et des branches.... pour les fruits, attendez encore en peu.... 

jeudi 10 avril 2014

Mots d'auteurs






Si tu veux faire de ta vie un maillon d’éternité et rester lucide jusque dans le cœur du délire, aime… Aime de toutes tes forces, aime comme si tu ne savais rien faire d’autre, aime à rendre jaloux les princes et les dieux… car c’est en l’amour que toute laideur se découvre une beauté….

Celui qui passe à côté de la plus belle histoire de sa vie n’aura que l’âge de ses regrets et tous les soupirs du monde ne sauraient bercer son âme…

Yasmina KHADRA 

mardi 8 avril 2014

Le fil de Sophie

La sagesse a ses excès, et n'a pas moins besoing de modération que la folie.
MONTAIGNE (1533-1592) Les Essais





samedi 5 avril 2014

mercredi 2 avril 2014

Renan et sa vision...


Il ne fut pas évêque comme son éducation l'avait prévu mais professa au Collège de France. C'est en 1862 qu'il fit pour ses étudiants le portrait insolent d'un homme admirable en tout qui avait pour nom Jésus. Le scandale fut immense. Prélats et bien pensants réclamèrent sa destitution et le lendemain son cours fut suspendu.