A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 31 mai 2014

Près de Laigle


Dans l'Orne, les zens ont un feveu fur la langue...


jeudi 29 mai 2014

ça ne s’invente pas !

   
        bravo à la personne qui a retrouvé cette carte postale ancienne !!



Regardez bien la légende en bas de la carte postale,
 çà ne s'invente pas......Authentique!!




A envoyer à tous vos correspondants....

c'est exceptionnel !!!

Et en prime un blog à découvrir:
http://bernard-gensane.over-blog.com









samedi 24 mai 2014

mercredi 21 mai 2014

Le saviez-vous?



Les seules créatures qui s'accouplent en se faisant face sont l'homme et le sandwich au pâté.

François Cavanna

mardi 20 mai 2014

Le Nonon bureau/souvenirs/vrac



De même qu’on ne saura probablement jamais  pour quel haut fait not’ Henriette était devenue « l’ Henriette » , une Henriette communale en quelque sorte, on ignorera pourquoi son époux, le Louis, le Nonon, ne pouvait pas se raser.
Enfin si ! Il ne pouvait pas parce que son bras droit lui refusait ce service. La Tante, qui suppléait au membre déficient, avait marmonné sur mes interrogations qu’il avait été « blessé à la guerre » et refermé sans réplique ma boîte à questions.
La guerre, c’était la grande, celle de 14-18. Notre famille lorraine ne racontait guère ses mémoires et donc, j’avais juste appris que le soldat Louis Vauthier en garnison à Nancy, y avait rencontré Henriette Germain, « demoiselle de magasin », aux « Réunis » de la rue Saint-Jean. Ils se sont aimés, épousés et Henriette avait quitté la ville pour devenir fermière à Froidefontaine, Territoire de Belfort. Elle laissait à Nancy une mère ulcérée par ce manque d’ambition..
Il faut dire qu’Apolline Germain, plus connue de moi-même en tant que Mémère Poline, avait bataillé durement pour élever ses deux filles, Henriette et Louise . Dirait-on pas là le nom des « Deux Orphelines » ? D’ailleurs, orphelines elles l’étaient puisque leur père mineur à Marbache était resté au fond de la mine. Apolline avait gagné le pain de ses trois enfants- car il y avait  un Henry dont nous reparlerons peut-être un jour- en faisant des lessives. Elle cassait, disait la geste familiale,  la glace quand le lavoir était gelé. C’est dire si d’avoir fait de ses filles des vendeuses aux Magasins Réunis était un avancement social dont l’aboutissement aurait été la rencontre d’un beau parti. Situation qui échut à Louise qui finalement s’en trouva moins bien que sa sœur.
Car Louis était paysan, mais il avait « du bien » et s’il fallait à Froidefontaine se lever tôt en toutes saisons, on n’y eut, même en temps de guerre, jamais faim. Les gens de ce pays proche de la Suisse vivaient double labeur. Hommes et femmes quand ils avaient fini leur journées aux usines de Montbéliard ou de Sochaux, prenaient selon la saison la charrue, la faux ou le râteau et redevenaient paysans. Pas agriculteurs : paysans ! et fiers de l’être. Les terres en petits parcelles se prêtaient mal à la mécanisation et j’ai le souvenir de moissons où l’on se groupait à plusieurs familles : on fauchera demain chez les Vauthier et jeudi chez les Lovithon. Il est temps d’aller « sur la Preusse », mais le champ d’Aclair peut attendre. Nous, les enfants, portions les paniers de casse-croûte et aussi nous aidions avec des râteaux faits à notre taille. Nous jouions à faire « comme les grands » !
Une grande joie était de me lever avant le soleil, de m’assoir sur les marches de l’escalier des chambres et d’attendre… attendre que la tante se lève, fasse chauffer le café. Ensuite, le Nonon arrivait tout habillé ; on s’exclamait de me voir levée si tôt, mais pour rien au monde je n’aurais raté la sortie de la charrette, l’attelage du Coco (un cheval d’officier !), et le départ dans le petit matin froid que le soleil levant réchauffait progressivement. On allait « faire de l’herbe »… de l’herbe odorante, encore mouillée de rosée, que j’étalais sur la charrette pour qu’elle « ressuie » ; c’était mon job !
Un grand sujet d’émerveillement était la faculté qu’avait le Nonon d’entamer une conversation avec un interlocuteur invisible, sans autrement élever la voix. Il saluait un improbable Milot et discutait avec lui des affaires du jour. Lui seul entendait les réponses et il fallait attendre le haut de la côte ou le prochain virage pour voir apparaître, casquette de travers et clope au bec ce miraculeux Milot. Comment le Nonon pouvait-il deviner qu’il croiserait notre route. Probablement passait-il là régulièrement ou bien ils en avaient parlé la veille… n’empêche, le Nonon avait l’ouïe fine !
Le Nonon était malicieux aussi ; il aimait faire enrager les belles qu’elles le soient ou non et quel que soit leur âge. Il réclamait ou volait un bisou (sur le joue, hein ! l’Henriette n’était jamais bien loin…) ou bien pinçait une fesse. L’intéressée,  c’était l’usage, se vengeait à coups de torchon ; elle était fâchée ! Ce qui donnait au Nonon l’occasion de lui passer le bras (le gauche, celui qui bougeait) autour de l’épaule pour la réconciliation : « Alors, Louise (ou Marie, ou Jeanne, ou Mélina) on s’rraîîme, les deux !! »
Le Nonon et l’Henriette sont partis avec le Coco et les vaches,  le paysage a bien changé, des zones commerciales ont poussé sur et sous la Preusse et sur le champ d’Aclair, mais la maison est toujours là… la porte va s’ouvrir sur le long corridor ; au bout il y a la cuisine avec à gauche la porte ouverte sur l’étable. L’Henriette fait « du gâteau » (des tartes) tout en discutant avec le Nonon qui trait ses vaches assis sur un trépied.


dimanche 18 mai 2014

Mots d'auteurs

Mon petit, dans la vie, il n'y a que deux choses qui vaillent la peine d'être pratiquées: c'est l'étude et la débauche. Car les livres sont ce que les hommes ont d emieux à nous donner et des caresses honteuses sont ce que nous pouvons attendre de meilleur des femmes.

Valéry LARBAUD

samedi 17 mai 2014

La photo du samedi...

Le pépiniériste Delbard a dédié cette rose à la Comtesse de Ségur ; dédicace bien méritée, Sophie de Ségur aimait les roses ; elle en mettait jusque sur son chapeau!




Vous qui passez, portez cette rose à Amartia et ses amis

vendredi 16 mai 2014

Saints de glace

14 mai c'est la Saint Matthias et le billet d'Alain Rémond itou.


le billet

Matthias agace

AlAin rémond

Le dicton du jour est du genre contrariant.
Le voici : « Saint Matthias casse la glace, mais, s’il n’en trouve pas, il faut bien qu’il en fasse. » Bon, il fallait bien trouver une rime avec Matthias, c’est la glace qui s’y colle.
Il n’a pas échappé aux esprits avertis, en effet, que nous sortons tout juste des saints de glace, censés marquer, les 11, 12 et 13 mai, les derniers soubresauts de l’hiver et, subséquemment, les derniers risques de gel.
Le 14 mai, aujourd’hui, donc, voici qu’arrive Matthias, qui brise la glace (bravo !).
Mais le même Matthias, s’il ne trouve pas de glace, il faut bien qu’il en fasse.
En clair, il vaut encore mieux qu’il y ait de la glace aux saints de glace, pour que Matthias puisse rompre la glace.
Sinon, il nous remet le couvert pour un petit rab d’hiver.
Sympa, Matthias.
Rappelons tout de même que, selon les archives de Météo France sur soixante-dix ans (de 1939 à 2009), il n’a gelé aux saints de glace que quatre fois.
A-t-on eu pour autant, les autres années, de la glace le 14 mai ? Disons que ça m’étonnerait.
Je serais Matthias, je ne la ramènerais pas trop.

Droit de réponse de la chroniqueuse

Il faudrait mon cher Claude, faire savoir à Monsieur Rémond dont j'apprécie et partage souvent les opinions, que je le trouve ici un peu léger en matière de météorologie populaire... qui n'est au fond guère moins précise que l'officiel ONM. 
Mathias est précédé de trois Saints de Glace officiels : Servais (que naguère j'appellais Gervais en hommage aux esquimaux de l'entracte et là je crains que seuls quelques vieux baby-boomers et ex fans des sixties soient en mesure d'apprécier l'humour sophistiqué du changement de consonne) Mamers et Pancrace. Mais avant, à la fin d'avril nous avions :
"Georget, Marquet et Colinet qui,
Sont très méchants garçonnets."
Et juste après, Saint Yves de Tréguier dont on dit:
"Craignez le petit Yvonnet, 
Le pire de tous quand il s'y met"
Ces huit compères officient tandis que monte au ciel la lune dite rousse à la mauvaise réputation puisque
"Au printemps la lune rousse, 
fait geler les jeunes pousses"
C'est dans ce temps que fleurit l'aubépine et l'on sait que:
Quand l'aubépine est en fleurs,
Le temps est en rigueur." 

Il se peut Monsieur Rémond qu'en soixante-dix ans il n'y ait eu que quatre gelées à la Saint-Mathias. Mais dans le même laps de temps combien de désolés jardiniers auront vu leurs récolte de fruitiers- les cerises en particulier- détruites par des gelées nocturnes que le soleil du printemps ne pouvait laisser prévoir. Quatre à la Saint-Mathias, combien entre les "méchants garçonnets et St Yves de Tréguier, tandis que fleurit l'aubépine et que monte au ciel la lune rousse?

mardi 13 mai 2014

Eurovision Xbureau / souvenirs/vrac

Depuis 36ans, la France n'a pas gagné. Cette année, victoire! pour la première fois, la France est dernière...
De toute façon, premiere ou dernière tout ce qu'on peut entendre -si on a le courage d'y égarer ses oreilles-, dans ce concours, tout est de la daube!
Qu'est-il arrivé à la chanson?
Pour une fois (ou une fois de plus?), je vais la faire à la vieille conne qui trouve que tout était mieux "de son temps". J'évite, en principe, mais....
Prenons la "chanson populaire" que j'aime tant. J'en connais plein dont certaines datent de mon arrière grand-mère ou même de bien des siècles avant elle. Dans l'atelier des modistes où j'ai grandi, on écoutait la radio tout en travaillant et on chantait aussi. 
Ma tante préférée avait une jolie voix; elle aimait l'opérette et, durant de longs après-midi pluvieux, on jouait au rami, en chantant.
Après, je suis devenue snob et je levais un nez dédaigneux sur la chanson française de ce temps, mes distinguées oreilles ne supportant que des paroles anglophones souvent supportées par des mélodies agréables à fredonner. La chanson française ou d'ailleurs, qu'on reprenait en choeur était donc conviviale (j'ai horreur de ce mot, mais bon... aucun autre ne vient me chatouiller l'esprit, on va donc faire avec). La chanson rassemblait celles et ceux qui chantaient juste et les autres qui chantaient faux, avec la même bonhomie.
Des nostalgiques, de vieux fans des sixties remontent en scène pour nous faire souvenir de tubes qui, finalement n'étaient pas si mal que ça. Des airs sur lesquels on a envie de danser, des airs qu'on a envie de siffler, qu'on fredonne tout au long de la journée, qui font remonter les souvenirs... 
Comme je n'aime pas trop la nostalgie, les retours en arrière, je cherche vainement dans le répertoire actuel, un air, des paroles à reprendre pour répondre aux merles siffleurs de mon jardin... où sont-ils?
Probablement dans les play-lists qui se font entendre uniquement de qui a les écouteurs aux oreilles. La chanson  ne se partage plus, la chanson est devenu un plaisir solitaire, la chanson est onaniste...
Elle fait aussi bien peut-être puisque celui qui la chantait dans la rue sur son échafaudage ou son vélo, celui qui chantait ou sifflait pour se donner du coeur à l'ouvrage ... ou au passage de quelque jolie fille pourrait tout aussi bien être accusé de harcèlement sexuel par l'interpellée... et qui aurait bien tort d'ailleurs ignorante qu'elle est du temps qui tout naturellement vient à bout de ce désagrément.

dimanche 11 mai 2014

Petites annonces gratuites et ciblées

Cul-de-Jatte: achèterait une seule chaussure, mais très grande.

CAVANNA



samedi 10 mai 2014

Archives










Nous étions beaux et fringants....

jeudi 8 mai 2014

mardi 6 mai 2014

Après la colle, la solution toujours de Claude

Le temps imparti pour résoudre cette petite colle de vendredi est écoulé.

Personne n'a trouvé sur « l'almanach des villes et des campagnes »)....
(Même Tonton Mitch à jeté l'éponge!)

Pour résoudre cette colle, la première recherche qui s'imposait était de trouver le nom de l'actrice qui avait joué dans un (des) films de Bologni.

Il s'agissait de Gina Lollobrigida ( Gaston Lagaffe , Gérard Lanvin ).
(Claude tout de même! Ca craint l'indice!! comparer Gina à Gaston Lagaffe!!!! Y'avait Gloria Lasso, aussi...LOL)

Dans la biographie de Gina, on trouve :

Issue d'une modeste famille du milieu ouvrier contrainte de quitter sa « province » pour Rome, Gina Lollobrigida se montre très attirée par le milieu artistique et devient étudiante à l'Académie des Beaux-arts.
En 1945, elle joue un rôle dans la comédie Santarellina par Eduardo Scarpetta au Teatro della Concordia de Monte Castello di Vibio (Italie), le plus petit théâtre à l'italienne du monde.



Le Teatro della Concordia à Monte Castello di Vibio (Italie) est le plus petit théâtre à l'italienne du monde .

Ce théâtre a la forme d'une cloche, typique pour le style italien.
Il a seulement 99 sièges, qui sont répartis à 37 sièges places dans les loges et 62 sièges dans l'orchestre.
La salle de spectacle a une superficie de 68 m2, la scène a 50 m2 et la salle d'entrée 29 m2.
Grâce à son calendrier annuel avec des manifestations différentes, le Teatro della Concordia est un centre culturel actif et accessible au public.

Le Teatro della Concordia fut érigé en 1808, en pleine occupation napoléonienne, par quelques nobles familles italiennes locales.
On voulut que par son nom Concorde il rappelle le principe de la liberté, de la fraternité et de l'égalité.
L'intérieur du théâtre fut décoré en 1892 par les fresques de Luigi Agretti (it).

En 2008, la salle d'exposition Sala espositiva Nello Latini a été ouverte dans le sous-sol du Teatro della Concordia à l'occasion du bicentenaire du théâtre.
Le calendrier annuel avec des manifestations différentes est organisé par l’association Societá del Teatro della Concordia avec son président actuel Edoardo Brenci.

Parmi les artistes connus qui sont entrés en scène au Teatro della Concordia sont l’actrice italienne Gina Lollobrigida et la guitariste autrichienne Johanna Beisteiner.


Claude

(On a séché sur l'Almanach.... on fera mieux la prochaine fois!)