A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

mardi 20 août 2013

De la Mode bureau/souvenirs/vrac récap25



de la mode 20 08 13
La mode présente un intérêt quand il s’agit de trouver la meilleure manière de nouer un foulard ou de savoir s’il vaut mieux porter aux oreilles des anneaux ou des « dormeuses » ; si le  bleu marine sera cet hiver le « nouveau noir ». Elle est bienvenue quand elle nous permet de nous réjouir d’être enfin autorisées à porter ces admirables mocassins bordeaux qui dormaient dans leur boîte depuis douze ans. Elle est indispensable aux pieds martyrisés, aux chevilles mises en danger par des souliers pointus et de trop hauts talons ; quand elle arrondit le bout des chaussures et proclame (ce qui n’aurait jamais du être mis en doute) que seuls des talons de 5cm peuvent nous permettre d’aller de l’avant.
Mais elle est insupportable, quand elle se faufile dans les domaines artistiques ou littéraires où elle n’a rien à faire.
L’art et la pensée sont et devraient rester intemporels.

P.

lundi 19 août 2013

Lire et relire: Aldous Huxley- Le Meilleur des Mondes 1932

Cette semaine, c'est Claude qui nous offre la rubrique... et nous fait souvenir qu'il est urgent de relire le "Meilleur des Mondes". Car il est évident que plus çà va, plus la fiction devient réalité. Une prise de conscience est nécessaire et urgente si nous ne voulons pas devenir ces "Veaux" que Charles de Gaulle,, en son temps pensait que nous étions déjà.



« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente, il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter.
Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau.
Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.
Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels.
On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »

dimanche 18 août 2013

samedi 17 août 2013

On est encore samedi...

Bien sur il y avait les ânes.... Mais il y avait aussi ce jeune homme et ses merveilleux chevaux montés et travaillés sans selle, sans rênes, sans filet... Juste à la voix et à la chambrière qui indique le sens du mouvement. Douceur, grâce , confiance...



vendredi 16 août 2013

Avis

Votre chroniqueuse et moi-même ne pouvons promettre pour demain et après-demain le passionnantes rubriques quotidiennes que nous tenons à vous offrir.
Nous nous devons, comme chaque deux années, de nous rendre à Aube dans l'Orne (près de Laigle)
, pour notre Festiv'Âne. Nous aurons l'occasion d'y parler , en son château des Nouettes, de notre grande amie la Comtesse de Ségur, demain à 15 heures et dimanche à 14 heures.
Tous les ânes , la Chroniqueuse et votre serviteur, serons ravis de vous y saluer.

L'Âne Onîme et sa Chroniqueuse.




mardi 13 août 2013

Lire et relire : Bon appétit!

…. Je me souviens qu’à table, je le regardais manger, pour m’assurer que cette belle humeur n’était pas jouée, et je dus constater qu’il jouissait réellement de l’excellente chère que nous avait fait préparer notre hôte, des plats nationaux, mais cuisinés avec un art exquis : de la boutargue, et du caviar, pour commencer, - un coulis de poisson ensuite comme potage, - puis du khébab, - comme rôti, un coq de bruyère venu du golfe d’Arta, - des aubergines frites comme légumes, - et, pour dessert, de cet étrange gâteau, sorte de feuilleté au miel et à l’huile d’olives : le baklava, des figues sèches, garnies de pistaches ; du fromage de chèvre, des mandarines d’un arôme délicieux et des confitures de nèfles, achevaient ce menu, - le tout arrosé d’un château-yquem et d’un margaux dignes de figurer à la table d’un prince.
-« Ce sont des caisses de vin que j’avais dans ma cave depuis trente-cinq ans, «  nous disait modestement notre hôte, « on les y avait oubliées. Par hasard le domestique les a découvertes l’autre jour, derrière les piles de bois, et c’est heureux, car je n’ai de passable ici, comme vin grec, que du Mavro Daphné ; vous le goûterez tout à l’heure… »
Quand arriva cette liqueur de raisin, fièrement surnommée le vin du Laurier Noir, le geste par lequel Malglaive souleva son verre à facettes pour aspirer l’arôme de cette goutte d’ambre chaude et parfumée, me rappela tout à fait l’épicurisme gai qu’il montrait dans nos petites fêtes de jeunes hommes, à dix-huit ans….


Paul Bourget - Nouveaux pastels : Antigone

samedi 10 août 2013

mardi 6 août 2013

A bicyclette



Dans une petite ville de province, deux curés se croisent tous les dimanches, à bicyclette, quand ils vont dire la messe dans leur paroisse respective.

Mais un jour le Père Joseph croise son confrère à pied.
Surpris il lui demande :
Où est votre bicyclette, Père Jean?
- On me l'a volée, répond le curé, juste devant l'église...
- C'est insensé, dit le curé encore cycliste, mais j'ai une idée pour confondre le voleur...
À l'heure du sermon, vous citez les 10 commandements.
Quand vous arrivez au passage de " tu ne voleras point", vous faites une pause
et vous dévisagez les fidèles d'un regard accusateur.
C'est sûr que le coupable va se dénoncer...
Le dimanche suivant, les deux curés se croisent à nouveau tous deux à bicyclette.
Je vois que mon idée a porté ses fruits, dit le Père Joseph.
- Plus ou moins, dit le Père Jean, c'est bien grâce aux dix commandements,
mais c'est quand je suis arrivé à " tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain"
que subitement, je me suis souvenu de l'endroit où j'avais laissé mon vélo...

dimanche 4 août 2013

Lire et relire bureau/souvenirs/vrac récap 25




Un don de Toni Morrisson 04 08 13

Un roman lyrique, foisonnant, cahotique, anarchique, comme le pays où il se déroule, dans une période de son histoire assez mal connue : l’Amérique du Nord au XVII° siècle.
Le déversoir de tous ceux que la vieille Europe refuse ; le creuset où tous ces colons, catholiques et protestants se mêlent à ceux que l’Afrique leur vend.
On entr’aperçoit les indigènes que les nouveaux arrivants commencent à spolier. On y croise des esclaves blancs et des noirs libres et on suit le destin sans joies de femmes de toutes couleurs pour qui la liberté est un état qu’elles ne peuvent concevoir.
La langue est vigoureuse et riche ; les images sont fortes et si vous vous perdez dans l’intrigue comme on peut se perdre dans ces territoires aux routes incertaines, n’hésitez pas à revenir sur vos pas… ou mieux : faites confiance à Toni Morrisson qui au fil des pages vous guide où elle désire vous mener.



samedi 3 août 2013

La récolte du jour


En offrande à AMARTIA et tous les autres récolteurs d'images


vendredi 2 août 2013

Médecine

Après plusieurs années de recherches, les laboratoires Pfizer annoncent l'arrivée en pharmacie d'un nouveau traitement qui atténue les conflits de couple,
tout en occasionnant très peu d'effets secondaires.
 Il s'agit en fait d'une quadri-thérapie, à prendre tous les jours au moment des repas