A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

mercredi 31 mars 2010

A l'attention d'Anne, d'Odile

et de tous ceux qui se sont intéressé à la réintroduction du DODO dans le monde animal:

pour mémoire l'article ci-dessous:


Nous apprenons chaque jour, avec désolation, qu’une nouvelle espèce animale est en voie d’extinction. Heureusement, les progrès de la science et de la génétique en particulier, pourront peut-être venir à bout de cette catastrophe écologique.
Les orques, les ours blancs, les tigres du Bengale risquent de finir comme le Dodo, ce gros oiseau emblématique de l’Ile Maurice, si balourd et familier que les Européens débarquant dans l’île en firent un carnage . Sa chair étant peu estimée, l’espèce eût été préservée, si les animaux importés par les colonisateurs, chats, chiens et rats surtout, n’étaient venus à bout des survivants. Le dernier Dodo s’est éteint vers 1680. On peut le voir, empaillé et perdant un peu ses plumes, au musée de Port-Louis.
Des fragments, d’os, de becs, de pattes, sont disséminés dans différents musées européens tels que Londres, Prague, Copenhague.
Des chercheurs, pour identifier l’étrange oiseau ont prélevé de L’ADN sur ces débris ; l’idée leur est venue d’inséminer des oiseaux femelles pour tenter de faire renaître quelques spécimens. L’ADN a révélé que le Dodo est cousin du pigeon, mais avec ses 12 Kg et son 0,70 m de haut, le dodo est bien trop gros pour une mère pigeonne. Seule la taille du cygne avoisine celle du dodo. Ce sont donc des femelles cygnes qui couvent actuellement de gros œufs sur le point d’éclore.
Verrons-nous dans les prochains jours des poussins-dodos ?
PP


POISSON D' AVRIL!!!!!


lundi 29 mars 2010

aujourd'hui, c'est Claude qui bosse...P.





Un texte magnifique, c'est beau quand c'est vrai . . . . .

Témoignage d'un professeur des écoles
      
       Monsieur Le Président,

Merci de lire ce message,
Un p'tit bonheur sur une page,
Une douceur... pour l'Education Nationale
Je le confie à la toile,
La grande toile du progrès,
Afin qu'il tisse les voiles...
De la solidarité,
Et qu'il rayonne aux ondes...
De l'humanité.
Je suis Professeur des Écoles
Dans un petit village de l'Eure,
Trois cents âmes y demeurent,
Et vingt-six élèves à l'école..
Une classe, dite « unique »,
Mais cinq cours, dits multiples...
Dans cette école une chance
Un p'tit morceau de bonheur,
Qui s'écrit avec ces trois lettres :
Employée de la Vie Scolaire.. .
Pour l'Education Nationale,
Un p'tit bonheur, c'est pas banal,
Un léger baume sur le coeur
De cette Grande Dame
Un peu... bancale !
Notre bonheur, c'est Géraldine,
En silence elle participe
A la guérison d'la Grande Dame...
Elle est... une Valeur Ajoutée
HUMAINE rentabilité,
Et c'est du bonheur... assuré !
Dès le matin, elle s'active,
C'est sur le net qu'elle s'incline
Les courriers, les notes de service,
Toutes les infos de l'inspectrice,
Et celles de l'Académie....
Mes mots notés au brouillon,
Les compte-rendus de réunion,
Tapés, imprimés, photocopiés,
Enveloppés, adressés, timbrés,
Prêts à être distribués...

Encadrés, les derniers dessins des CP,
Affichés, sinon... à quoi bon dessiner ?
Un CM vient montrer son texte sur le musée,
Elle l'aide à le recopier, à taper sur le clavier...
Afin de ne pas gêner, le travail commencé,
Un autre enfant vient finir avec elle l'exercice,
Elle explique et décortique, redonne de l'énergie...
Rangée la bibliothèque,
Notés les livres prêtés,
Elle prépare la maquette,
La une du journal scolaire...
Ah! Notre petit journal
« Magique », ils l'ont appelé
Quel travail de fourmi,
J'y passerai......des nuits ?

Sonne la récréation, une mi-temps pour souffler,
Elle me rejoint, souriante, à la main nos deux cafés,
Quelques chaudes gorgées, entre... deux conflits à régler,
Des solutions à trouver, des mots à reformuler,
Une écorchure à soigner, une blessure à consoler...

Et puis... c'est reparti !
Sur les chemins de la connaissance,
Vaincre ainsi sans cesse l'ignorance,
Avec labeur, effort, sérieux,
S'ouvrir l'esprit, être curieux.

Ne pas oublier l'insouciance,
De tous ces êtres en enfance,
La bonne blague !... On la mettra dans le journal,
Les bons gags, et les rires, c'est vital !

Dans les pots
Les peintures sont bien préparées,
Quatre enfants sur un chevalet,
Deux à l'ordi pour recopier,
Les autres en dessin sur papier,

 ...Sans elle, jamais...
 Ce ne serait si bien géré.
  
Le soir, coup de fil...
C'est Géraldine,
A sa voix, je perçois,
Une blessure qui abîme...
Ecoute, me dit-elle... c'est à pleurer !
Du « Pôle Emploi » j'ai reçu... un imprimé,
Dans quelques semaines, c'est marqué,
Votre contrat est terminé...
Ils me demandent ce que j'ai fait,
Pour trouver un futur emploi..

Sa voix se fêle... "J'ai…un emploi! »
Ils me demandent ce que j'ai fait,
pour me former, pour m'insérer,
Sa voix se gèle.... puis accélère: « Je... suis formée,
depuis trois ans, j'me sens utile, insérée et c'est varié,
pas bien payé, mais... j'veux rester ! »
Sa voix s'étrangle... c'est à pleurer...

Ils me demandent mes compétences
C'que j'ai acquis, que vais-je répondre ?
Il y a l'espace... d'UNE LIGNE
UNE LIGNE.... mais tu te rends compte !

J'ai honte, honte... il aurait fallu UNE PAGE
Au moins UNE PAGE pour répondre,
J'ai honte, honte... pour notre Grande Dame
Pour ceux qui l'ont créée, l'ont fait évoluer,
Qui a tant appris aux enfants, Qui a tant encore à leur
apprendre.

Et Géraldine ???
On n' lui dira même pas MERCI
Bien sûr, pas de parachute doré,
Et même pas d'indemnité
Ils lui précisent... Oh!...comme ils disent
D'étudier ses droits... pour... le R.M.I.
Elle a raison... c'est à pleurer...

Alors qu'on demande chaque jour,
A nos élèves de dire « Bonjour »
De dire « Au revoir » et.... « Merci »
De s' respecter, d'être poli
Comme vous dites, Monsieur Sarkozy...
Que vais-je dire, à la p'tite fille,
Qui l'aut're jour, près de moi, s'est assise,
Et, tout fièrement, m'a dit :
« Tu sais, Maîtresse, moi, quand j'serai grande,
J'irai au collège, comme mon grand frère,
J'irai au lycée, j'passerai mon bac,
Et je ferai... comme Géraldine! »
Je sursaute... Mon coeur se serre...C'est à pleurer.

C.Picavet

Professeur des écoles à l'école des Livres Magiques
Saint-Grégoire du Vièvre (Eure)


 En hommage à toutes les Géraldine, Florence, Sabrina,  Laurence, Elodie,
à tous les Philippe, Sébastien, et bien d'autres qui ont valorisé
mon travail, et participé à la guérison d'la Grande Dame...
qui est encore bien malade...
Je ne crois pas à la peur, je crois à la force et à la magie des  mots,
Et pour garder notre bonheur, il suffirait de quelque Euros...
Quel patron, quelle entreprise, après trois ans de formation,
Jetterait son salarié, pour prendre un autre, recommencer ?
Quel jardinier, quel paysan, brûlerait sa récolte mûre, après
avoir semé, soigné ?

Je n'ai pas fumé la moquette
Je veux seulement que l'on arrête,
De prendre les gens pour des pions,
Qu'on arrête de tourner en rond !
Torpillé le « Chagrin d'école »
En mille miettes de BONHEUR !

En l'honneur de tous ces p'tits bonheurs…
INONDONS LE NET
les amis, les décideurs,
les chômeurs, les travailleurs,
les directeurs, les inspecteurs,
employés et professeurs,
députés, ministres,
r'm'istes ou artistes,
chanteurs, compositeurs, rapeurs, slameurs,
radios, journaux, télés,

et à tous ceux qui sont... parents... d'un enfant...
enfin à chaque être humain de ce pays
qui j'espère un jour dans sa vie,
a bénéficié d'un peu de bonheur,
de cette Valeur Ajoutée
HUMAINE rentabilité, dans le giron de la Grande Dame.
P.S : Ironie..... A la rentrée, c'est presque sûr
Notre petite école rurale
Sera dotée d'une Valeur Matérielle Ajoutée,
Des fonds ont été débloqués,
Huit ordinateurs et un tableau interactif
Une « classe numérique »
Nous serons à la pointe du progrès ! Et pour cela, je serai
formée !
Mais, qui m'aidera à installer, et à gérer, sans Valeur
Humaine Ajoutée ?
  


dimanche 28 mars 2010

Chers amis mécréants... bureau/souvenirs/vrac

En réponse à vos commentaires, je persiste et signe.
Je n'accorde pas assez de valeur à un "sacrement" qu'on m'a administré peut-être uniquement parce que la cérémonie générait une fête de famille, pour me donner la peine de m'en défaire.

Mais ce baptême m'a valu ensuite une instruction religieuse au cours de laquelle on m'a appris que "Dieu est Amour". Or, dans ce cas, Dieu est Eros. Eros la force vitale, le dieu qui fait mouvoir les hommes.
 Eros n'est pas Cupidon, l'enfant d'Arès et d'Aphrodite; il est issu du chaos primitif en même temps que Gaïa, la Terre. D'autres croyances le font naître de l'oeuf primordial engendré par Nyx, la Nuit. Il existe encore bien d'autres légendes sur la naissance de l'Amour. Pas l'amour éphémère et fragile d'un homme pour une femme, mais la force vitale qui engendre la création.
Sans amour, pas de vie, pas de beauté, pas de joie. Qu'on le nomme Eros ou Jehovah, il est le dieu auquel je crois et qui n'a besoin ni de prêtres ni d'Eglise. On le célèbre en regardant se lever le soleil ou par un beau clair de lune, en guettant les étoiles filantes, en cherchant dans le ciel la Voie Lactée ou la Grande Ourse; en attendant l'éclosion d'une rose; en racontant l'histoire qui fait sourire un enfant; en respirant l'odeur du foin coupé, en voyant le chat s'étirer et le jeune chien qui joue avec n'importe quoi, en trouvant un ami qu'on n'attendait pas... on peut le célébrer à chaque minute de la vie.
Nombre de papes, hideux ou pas, ont frotté leurs soutanes au dalles du Vatican ou d'Avignon, ont fait scandale ou inventé le calendrier; ils sont passés, ils étaient mortels. Eros-Dieu est toujours là.
P.)

samedi 27 mars 2010

Le Monde de Claude



Ci-dessous l'éditorial qui parait en première page du Monde daté du 26 mars.

Comme vous le constaterez, cet éditorial est très dur pour le Chef de l'Etat.

Cela fait, eh oui, plus de 50 ans que je lis ce journal, mais je n'ai pas le souvenir d'un édito aussi critique pour n'importe lequel de tous les Chefs d'État qui se sont succédés.
Et, pourtant, nous avons été secoué pendant toutes ces années par des évènements nationaux ou internationaux autrement plus graves.

Et pourtant Le Monde est devenu un journal beaucoup plus "conformiste" de part sa rédaction et de part son lectorat.

Et pourtant la corde casse  . . . .

Posez-vous la question du pourquoi ? Pour moi la réponse est élémentaire

Cet édito va faire couler beaucoup d'encre et jaillir beaucoup de commentaires, mais il restera un moment fort de ce journal.
 

 daté du 26 mars 2010
  EDITORIAL

    Blocage

Où est la ligne ? Où est le cap ? L'intervention télévisée du chef de l'Etat mercredi en fin de matinée - un horaire improbable où les Français sont censés être au travail - n'a pu qu'ajouter au trouble d'un pays qui ne sait plus vraiment quelle inspiration le mène.

Au président volontaire s'est substitué un succédané velléitaire et bien peu présidentiel dans sa manière convenue de vouloir reprendre la main sur les sujets supposés rassurer son électorat infidèle.

Aux convictions ont succédé les incantations. Le verbe tourne à vide.

Il est facile de flatter le monde paysan, hier tant méprisé par M. Sarkozy qui lui a même servi deux fois un discours identique.
Mais se dire prêt à créer la crise en Europe sur les questions agricoles et affirmer dans le même souffle qu'une taxe carbone ne peut voir le jour faute d'une entente européenne, voilà une contradiction qui en dit long sur le flottement du pouvoir.

Comment s'étonner que la moitié des Français se réfugient dans l'abstention devant une parole aussi peu crédible, tellement inefficace ?
Le recul sur la fiscalité verte révèle un grave malaise. Il est des renoncements de sagesse. Celui-ci trahit une faiblesse.

Sacrifier l'avenir silencieux au présent qui gronde (Medef et grandes industries en tête de meute), voilà une décision qui pèsera lourd au moment d'évaluer les " ruptures " voulues par un chef d'Etat dont l'ambition première était de réformer la France, de l'ériger en phare exemplaire.

Le Grenelle de l'environnement témoignait d'un certain courage politique fait d'audace et d'esprit visionnaire. Il transcendait le champ partisan pour rechercher l'intérêt commun d'une humanité soucieuse de son devenir, de son mode et de ses modèles de développement.

La taxe carbone, jurait le chef de l'Etat, serait son abolition de la peine de mort. Pas moins. Renoncement ou reniement ?

Reste le sentiment d'avoir été abusé par un illusionniste qui a cru pouvoir payer les Français avec des mots.

L'an passé, tirant la leçon du scrutin européen qui consacrait l'écologie politique, M. Sarkozy s'y était converti en hâte. La parenthèse est refermée. Le masque tombe. L'acteur, visiblement, ne croyait pas à son texte. Comme il l'a confié il y a peu aux agriculteurs, " ces questions d'environnement, ça commence à bien faire ". Et voilà comment un président, en quelques mots, peut mal faire le bien ou bien faire le mal.

Le sarkozysme apparaît sous son plus mauvais jour : un précipité d'opportunisme et de court-termisme, là où l'action politique se mesure dans la durée, la capacité à écouter les aspirations profondes de la société.

 L'écologie, comme versant d'une nouvelle économie, est un de ces espoirs encore ravivés par le dernier scrutin régional. Le président l'a fauché sans sourciller au nom d'une logique électorale à la petite semaine.

On dira que les jours passent vite sous un quinquennat. Mais, aux Etats-Unis, Barack Obama a su prendre le temps et faire preuve de détermination autant que de calme pour remporter la réforme du système américain de santé.

Ici, l'addition est lourde, ou plutôt la soustraction. Ce qui avait été promis n'a pas été tenu. Pas d'augmentation du pouvoir d'achat - mais aggravation du chômage. Pas de perspectives nouvelles pour les jeunes. Pas de vision, surtout, d'un monde meilleur à construire ensemble.

Et la liste des priorités égrenée hier par le chef de l'Etat - qui dessinait en creux ses échecs - n'était pas seulement un retour à droite, entre la protection de nos campagnes, le couplet sécuritaire sur la violence et le lourd dossier des retraites.

Ce discours à la fois fébrile et atone témoignait d'une vive impuissance doublée d'un certain désarroi perceptible dans la manière heurtée dont le président s'exprimait.

Et tout à coup la méthode Sarkozy, cette agitation permanente, crée un blocage aussi fort que l'immobilisme reproché par lui, et avec quelle dureté parfois, à son prédécesseur.


Eric Fottotino
                                                     

Se faire débaptiser??? bureau/souvenirs/vrac

C'est sur un blog ami qu'est mentionnée cette question. Si je savais faire les liens, je vous y enverrais; comme je sais qu'il me lit, qu'il fasse ce lien s'il en a envie.
Je suis baptisée, ni contre mon gré, ni sans. Je n'avais alors pas l'âge d'exprimer mon opinion. Cependant la chronique familiale mentionne que je savais déjà parler et que le curé, confronté à mes commentaires a sobrement reproché à mes parents:
"C'est bien tard pour faire baptiser un enfant!"
Donc c'est fait et, si j'ai bien lu, les démarches à entreprendre pour essuyer de mon front l'eau lustrale, sont longues et fastidieuses; je ne les entreprendrai pas.
Si j'estime que la religion du Christ en vaut largement une autre, il y a longtemps que j'ai pris mes distances avec ses rites, institués au fil des siècles, sans toujours un grand respect des paroles de son fondateur.
En ce moment, j'en conviens, les pasteurs qui la conduisent ont tendance à ne pas vraiment distinguer les loups des agneaux (encore que là , je fais injure aux loups qui ... mais ceci est un autre débat). Le Vatican, couvre des prêtres pédophiles... c'est pas bien, c'est même très mal! Mais enfin, n'est -il pas d'usage que des institutions respectables telles que police, armée, justice, enseignement, santé... et autres, couvrent les exactions de leurs membres? Alors pourquoi pas l'Eglise, en notre monde hypocrite?
Qu'on laisse donc les prêtres se marier ou simplement forniquer, s'ils en ont besoin. Ils n'ont après tout fait voeu que de célibat et non de chasteté. Et comme disait l'abbé Pierre consulté sur cette question: qu'ils péchent puisque l'Eglise pardonne!
Comment par ailleurs une religion dont le dogme est amour peut-elle empêcher ses pasteurs d'aimer?
Toutes ces controverses, ce discrédit jeté sur une religion somme toute - si on excepte des crimes dont elle a fait repentance - assez tolérante, ce discrédit fait écran à la montée d'intégrismes autrement redoutables.
Là aussi, vraisemblablement, les paroles fondatrices sont dévoyées,  je pense à l'Islam religion plus jeune et partant plus vigoureuse. Si les femmes sont les premières à redouter ses effets, il n'est pas moins certain que là où les femmes sont opprimées, les hommes ne sont pas forcément plus libres ni plus heureux.
Alors réfléchissons un peu avant de nous indigner à tort et à travers, avant de renverser digues et barricades sans avoir prévu et mis en place les moyens de contenir les vagues.
Je suis baptisée, chrétienne et je le resterai, consciente des faiblesse de la communauté dont je suis membre.
C'est curieux... du temps où j'allais au catéchisme, on me parlait de "profession de foi" et je n'avais pas la moindre idée de ce que cela signifiait. Eh bien, voilà! cette profession de foi formulée à douze ans, mécaniquement, je la fais aujourd'hui en toute conscience.
Comment renier une religion qui a inspiré tant d'oeuvres d'art, tant de musique, tant de beauté!
Qu'elle ne soit pas irréprochable, qu'elle ait des failles aux dimensions d'un précipice me la rend plus proche; elle est comme nous, avec ses tares et ses forces... elle est humaine!

Et sur le sujet qui a motivé ce billet, vous pouvez lire ou relire, de Montherlant: La Ville dont le Prince est un Enfant.

P.

mercredi 24 mars 2010

travail

Voici le quatrième
ministre du travail
en trois ans.
A quelques semaines
de la négociation pour les retraites,
qui osera désormais dire
qu'on ne s'use pas au travail ?
Claude


dimanche 21 mars 2010

Bulletin météo

"Quand la tour de Pise penche vers la droite, c'est qu'il va pleuvoir. Quand elle penche vers la gauche, c'est que vous arrivez par l'autre bout de la rue."
François CAVANNA

samedi 20 mars 2010

ARCIMBOLDO - Le Printemps

Le troisièm' mois de l'année
Que donnerais-je à ma mie?
Trois rats des bois,
Deux tourterelles,
Un partriole
Qui va, qui vient, qui vole,
Un partriole
Qui vole dans ce bois.




"Le chat est à nos côtés, le souvenir chaud, poilu, moustachu et ronronnant d'un paradis perdu."
Léonor FINI

L-humour de la belle Lili

Un matin, un homme pinça les fesses de sa femme en lui disant:
"Si tu raffermissais un peu ça, on pourrait se débarrasser de ta gaine
et de tes bas de contention"
C'était au seuil de l'intolérable mais elle ne dit mot.

Le lendemain matin, il la réveilla en lui pinçant les seins et lui
dit:
"Tu sais que si tu raffermissais ça, on pourrait se débarrasser de ton
soutien-gorge."
Là s'en était trop. Elle se retourna, l'agrippa par le zizi et lui
dit....
"Tu sais que si tu raffermissais un peu ça, on pourrait se débarrasser
du jardinier, du facteur, du laveur de piscine, et de ton frère....







vendredi 19 mars 2010

C'est pour rire....

POURQUOI LES "FILLES JUIVES" (et les autres)ONT BESOIN DE THERAPIES.

La mère juive (ou la mienne ou la vôtre): -"Allo!


 La fille :- "Salut maman, est-ce que je peux te laisser les enfants ce soir?



M: - "Tu sors?



F: - "Oui!

M:- "Avec qui?



F:- "Avec un copain.


M:- "Je ne sais pas pourquoi tu quittes ton mari. C'est un homme tellement bien.



F:- "Je ne le quitte pas! C'est lui qui me quitte.



M:-" Tu l'as laissé te quitter et maintenant et maintenant tu sors avec n'importe qui!


F:- "Je ne sors pas avec n'importe qui. Est-ce que je peux t'amener les enfants?


M:-" Je ne t'ai jamais laissée pour sortir avec n'importe qui, sauf ton père.



F:-"Il y a beaucoup de choses que tu as fait et que je ne fais pas.



M:-" Qu'est-ce que tu insinues?



F:- "Rien. Je veux juste savoir si je peux te confier les enfants ce soir.



M:-" Tu vas passer toute la nuit avec lui? Que va dire ton mari s'il l'apprend?



F:-" Mon EX-mari. Je ne pense pas que ça lui fasse grand chose. Depuis le jour où il m'a quittée, il n'a probablement pas dormi seul!



M:-" Alors tu vas dormir chez ce bon à rien?



F:-"Ce n'est pas un bon à rien.


M:-"Un homme qui sort avec une femme divorcée est un bon à rien et un parasite


F:-" Je n'ai pas envie de discuter. Je peux t'amener les enfants ou non?



M:-"Pauvres enfants, avec une mère comme ça!


F:-"Comme quoi?

M:-" Instable!Ne te demandes pas pourquoi ton mari t'a quittée!

F:-"ASSEZ!!!

M:-"Ne me crie pas dessus! Probablement tu cries aussi sur ce bon à rien!

F:-" Maintenant tu t'inquiètes pour le bon à rien?

M:-"Ah! tu vois que c'est un bon à rien; je l'avais remarqué tout de suite!

F:-" Au revoir maman!

M:-" Attend! Ne raccroches pas! Quand est-ce que tu me les amène?

F:-" Je ne te les amène pas! Je ne sors plus!


M:-" Si tu ne sors jamais, comment peux-tu espérer rencontrer quelqu'un?



mercredi 17 mars 2010

A la mémoire d'une "Sauvage" bureau/souvenirs/vrac

Il fait certains hivers des temps à ne pas mettre un chien dehors, ni non plus sa mémère..
Mais même par ces temps contrariants, il peut arriver des évènements. Par une année d'intempéries, la belle et douce Jasmine a démontré que même le pus civilisé des minets gardait au fond de lui l'instinct ancestral du marquage de territoire: la distinguée princesse, levait vers les murs une queue frémissante et lançait des pissous horizontaux et drus sur tout ce qui était à sa portée     . Elle sentait ses frontières menacées par un épouvantable minet sauvage qui rôdait depuis pas mal de temps dans le secteur..;
Et je trouvais injuste que ce salopard ait échappé à l'éleveur de faisans, quand tant de mes braves minets avaient disparu; Je craignais aussi qu'il n'attente à la vertu de ma beauté et qu'il lui fasse des bébés (une pilule est si vite oubliée par la mère d'une chatte, ou plus vite encore, recrachée discrétementpar la fille)  ou pire, qu'il lui colle des maladies, des puces  et autres calamités.
Ce minet sauvage, était présent mais invisible, vous  savez, comme font les chats; et puis, il a paru, furtivement. J'ai pu savoir qu'il était tigré et fort poilu;
Alors, on l'a entendu; un petit miaou assez grêle et timide qui s'accordait mal à la férocité supposée de la bête.
Je le redoutais, mais je le nourrissais; avec ce que dédaigne Jasmine, j'ai de quoi être charitable.
Alors,il est devenu moins furtif, mais toujours circonspect...
Mais voilà qu'en deux semaines, les choses se sont accélérées; car Bounty est entrée dans notre vie. Bounty est chien de berger et la destinée lui a donné pour mission de rassembler tout bétail qui traîne et de le ramener vivant au foyer.Le seul cheptel errant dans le secteur étant ce chat, elle a fait son devoir et par différentes manoeuvres de sa connaissance, elle l'a abordé, apprivoisé et poussé jusque sous mes fenêtres. Bientôt, le minet furtif et sauvage, devint un énergumène qui se montrait et réclamait aussi haut qu'il pouvait sa pitance, quand elle ne venait pas assez vite.
Un jour, j'ai pu le toucher; il s'est tortillé d'aise, la queue en l'air et pendant qu'il était tourné, j'ai pu constater une absence totale de bouboules qui expliquait sa voix ténue et haut perchée.
Le mieux aurait été qu'il fut castré, mais il pouvait aussi être une fille à la recherche d' un abri confortable pour accoucher des enfants bâtards des chats du fermier voisin. Ce n'était pas le cas; fille mais brehaigne.
En quelques jours, elle fut tous les soirs à la fenêtre. Bounty et moi n'aurions pas  demandé  mieux que de la laisser entrer, mais le GV n'était  pas d'accord, quant à Jasmine, elle l'a carrément foutue dehors.
Dans les box des chevaux défunts, entre les bottes de paille, je lui ai aménagé un lit douillet, fait d'une corbeille, de coussins et d'une couette de réforme. Elle avait son écuelle, des croquettes, de l'eau, des petits-suisses (les chats adorent les petits-suisses), tout comme la princesse. Ce qu'elle avait de plus, dont j'ai privé Jasmine, c'est la liberté.
Le bonheur a duré jusqu'à ce que je parte à Malte pour un mois de lectures, de contes et de conférences à l'Alliance Française.
Quand je suis rentrée, Jasmine était toujours là. Mais le GV avait trouvé insurmontable de nourrir la ménagerie pendant si longtemps et collé la chienne en pension; la "Sauvage" manquait à l'appel. Sans sa copine et sans sa nourrice, plus rien probablement ne l'attachait à ce jardin.
Je ne l'ai jamais revue. J'aime à penser quand je suis optimiste, qu' arrivée là par hasard, elle est partie comme elle était venue, quelle était de ces chats malencontreusement égarés qui parcourent les routes à la recherche de leur  foyer et qui parfois font halte dans des maisons hospitalières; je veux croire qu'elle a retrouvé sa vraie famille.
D'autres fois , je me dis qu'il est des inconséquences affectives difficiles à pardonner, mais qu'il faut vivre avec ses blessures. La cicatrice reste quand la douleur est calmée.
P.

room-service

Requesciat in pace

mardi 16 mars 2010

ALMANACH MERVEILLEUX - MARS- Semaine 3 – jour 7- LES METIERS bureau/souvenirs/vrac

S’il pleut à la Saint-Benoît,
Il pleuvra 37 jours plus 3.

La mercière-


Entre la luxueuse avenue Montaigne et le prestigieux faubourg Saint-Honoré, tournent autour du rond point des Champs-Elysées  de nombreuses petites rues que l’on parcourt  en voiture, sans vraiment les considérer, avec l’obsession fébrile d’y trouver une place pour stationner.
Il existait naguère dans ces rues méconnues, une foule de petits commerces et artisanats ignorés de ceux qui fréquentent les « grandes maisons », mais bien connus de ceux qui y travaillent.
Ainsi, rue de Ponthieu, dans une échoppe tenant du couloir biscornu plus que du magasin, Madame Jules fumait sa pipe. Etait-ce son nom ou bien un sobriquet que lui avaient valu sa voix de rogomme et son inamovible bouffarde ? Peu importe. Madame Jules était mercière.
Ses clients portaient les plus grands noms de la mode mais on ne les y voyait jamais. Leurs émissaires étaient des gamines nouvellement arrivées de province ou de banlieue, toutes imbues de ce grand nom qu’elles représentaient et qui les intimidait encore. Elles venaient là, envoyées au « réassort » par Mme Agnès, flouteuse chez Dior, Mr Jean, tailleur chez Saint-Laurent ou Mme Nicole, modiste chez Cardin. Avec à la main un échantillon d’étoffe, elles devaient dénicher le fil ou le grosgrain dont la couleur « collerait » exactement. La crainte de l’erreur, souvent paralysait leur choix. Le boyau qui servait d’échoppe à Mme Jules était mal éclairé et la rue de Ponthieu assez peu lumineuse quand on allait « voir au jour ». Les commentaires de la « première », voire de tout l’atelier pouvaient être cinglants en cas d’erreur. Trop d’erreurs accumulées risquaient de chasser la novice loin de ces paradis où elles rêvaient de passer les épingles lors de l’essayage d’une célébrité.
Mais l’œil de Mme Jules derrière ses grosses lunettes et en dépit de la pénombre qui régnait dans son antre, était infaillible. Et si son conseil était peu amène – l’arpette se faisait souvent traiter de gourde ou d’empotée-, il était toujours judicieux.
Au retour dans l’atelier, il était vain pour la gamine d’espérer des éloges ; elle n’avait fait que « son boulot ». On ne félicitait jamais une apprentie ; sa seule récompense était de se voir enfin confier un travail un peu délicat, avec l’angoisse recommencée d’être ou ne pas être à la hauteur du « nom » auquel elle consacrait ses journées.

 P.


Le cours de langues étrangères du professeur Frankie...


On dit que la langue française est compliquée, mais que dire de l'Anglais!     
  Français : de 1H58 à 2H02 : de une heure cinquante-huit à deux heures deux.
Anglais : from two to two to two two
  Français : Trois sorcières regardent trois montres Swatch. Quelle sorcière regarde quelle montre Swatch ?
Anglais : Three witches watch three Swatch watches. Which witch watch which Swatch watch ?
    Et maintenant pour les spécialistes...
Français : Trois sorcières suédoises et transsexuelles regardent les boutons de trois montres Swatchsuisses. Quelle sorcière suédoise transsexuelle regarde quel bouton de quelle montre Swatch suisse ?
Anglais : (accrochez-vous) : Three Swedish switched witches watch three Swiss Swatch watch switches.Which Swedish switched witch watch which Swiss Swatch watch switch ?

On peut aller se rhabiller avec nos chaussettes sèches !!...
.
 Ce mail est destiné à tous ceux qui ont des difficultés à pratiquer l'anglais parlé. En guise de cadeau voici ce petit traité abrégé. Normalement ils devraient faire d'énormes progrès!      
 L'anglais pratique Vous avez beau vous appliquer, cela ne veut pas rentrer : impossible de manier la langue de Shakespeare ! Alors ne vous désespérez plus : avec des phrases françaises adaptées, en prenant l'accent anglais vous arriverez à vous faire comprendre par les Grands-Bretons ! Etonnant, non ? Comment dit-on .....? 
   

   
Français
 Franglais
Anglais
 Parlez-vous anglais ?
 Douille housse pic n'glisse ?
Do you speak English ?
 Etes-vous prêt ?
 Ail ou radis ?
Are you ready ?
 L'addition
 Débile
The bill
 Félicitations !
 Qu'on gratte tous les jeunes !
Congratulations !
 Passer un coup de fil personnel
Ma queue perd son alcool
Make a personal call
 Plus d'argent
Mors mon nez
More money
 Joyeux Noël
Marie qui se masse
Merry Christmas
 Nous sommes en retard
Oui Arlette
We are late
 Attirance sexuelle
C'est que ça pèle
Sex appeal
 Le dîner est prêt
Dix nourrices raidies
Dinner is ready
 Fabriqué en France
Mais dîne Frantz
Made in France
 J'ai fait un bon voyage
Ahmed a l'goût d'tripes
I made a good trip
 Le boucher
Deux bouts d'chair
The butcher
 Il parle Allemand
Il se pique Germaine
He speaks german
 Tu as sauvé toute ma famille !
Youssef vole ma femme au lit !
You saved all my family !
 Asseyez-vous sur la chaise
Six tonnes de chair
Sit on the chair
 Le sel et le poivre
Sale teint de pépère
 Salt and pepper
 Né pour perdre
Beaune - Toulouse
Born to loose
 Je cuisine
Ame coquine
I'm cooking
 Epicerie fine
Délicate et saine
Delicatessen
 Où est l'épicier ?
Varices de grosseur ?
 Where is the grocer ?
 Donne-moi de l'argent !
Guy vomit sous mon nez !
 Give-me some money !
 Prendre le train
Toute ta queue traîne
 To take a train

lundi 15 mars 2010

De la part de Claude


Malek Boutih,
qui pourrait diriger la Halde,
n'appartient pas au "corps français traditionnel",
dit Gérard Longuet.
Il reconnaît une "expression maladroite".

Que nenni,
elle est bien à droite.

samedi 13 mars 2010

Vadrouille

Pour ne pas faire de peine à mes amis bretons, je pars en vadrouille sous le patronage d'une autre voyageuse.
Le renommée de celle-ci leur sera un témoignage de tout le bien que je pense de l'autre.
P.

Alice Au Pays Des Merveilles - Disney - Français - Partie 1/8.mov

Une fois n'est pas coutume....

....un peu d'auto-promotion:  

ALICE A L’HONNEUR

Mercredi 31 mars
De 15h à 17h

Alice, figure emblématique du 19ième siècle.  Alice a inspiré de nombreuses œuvres…
Nous profitons de la sortie du film de Tim Burton pour vous faire redécouvrir ce personnage.

Nous proposons tant aux adultes qu’aux enfants un moment à partager avec la reine cruelle , le chapelier fou , 
 le lièvre mars , et le sourire du chat cheshire.

C’est  POMME  (la conteuse) qui nous permet, en lisant le passage du thé chez le chapelier,
de déguster un moment savoureux.

Un goûter clôturera cette lecture



Librairie la Rose des Vents
5 grande rue M.Viollette
28100 DREUX