A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 28 novembre 2015

Pour les anti-drapeau copié sur bureau souvenirs en vrac

Le Drapeau, par Jean Zay.


Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.
Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

1924


Et ma réponse:Non, Claude! Pour une fois , je ne suis pas d’accord...
Nous avons face à nous, des gens prêts à se faire exploser pour défendre LEUR drapeau et leurs croyances et qui nous méprisent parce que nous méprisons notre drapeau et nos coutumes.
Nous avons sur les talons d’autres peut-être moins barbares à priori mais tout aussi dangereux pour nos libertés... ces gens suscités par un borgne et qui, pour cette raison ont la vue et les idées courtes. Ceux-là s’emparent des symboles qui sont la fierté de notre pays: Jeanne d’Arc qui à contribué sinon en fait , du moins en image, à faire d’une pauvre petit royaume avec à sa tête un roi doutant de sa légitimité, à en faire la France qui deviendra celle où nous vivons.
Quant au drapeau tricolore , il est issu de tout un peuple qui le premier de tous a réclamé et conquis sa Liberté. A sa suite, d’autres ont osé renverser leurs tyrans...
Alors bien sûr, ce symbole a été récupéré par des politiciens qui ont engendré ces quinze cent mille morts que pleure Jean Zay... Pardonnons-lui ces épithètes outrancières nées du chagrin et de la révolte devant ce massacre...
Mais aujourd’hui, le temps n’est plus au propos anarchistes ou libertaires (qui sont souvent les miens). Le temps est venu de s’unir pour empêcher la barbarie des uns et la volonté de pouvoir des autres de nous priver de cette liberté chèrement acquise. Le temps est venu de nous réunir et un drapeau se voit de loin surtout quand il est fait de couleurs éclatantes!
Non, je ne reprendrai pas les mots de Jean Zay... Oui, je mettrai un drapeau à ma porte pour signifier que la France est un pays LIBRE , où les hommes sont FRERES  et EGAUX.

vendredi 27 novembre 2015

Drapeau...



Il est bien seul dans le hameau ce drapeau! La chienne au moins a compris le message: spontanément elle s'est mise au garde-à-vous.

Joyeux Noël! copié sur bureau souvenirs en vrac

Renoncer aux crèches, c’est renoncer à nos légendes ! Les crèches, comme les sapins de Noël , les bougies de Ste Lucie sans oublier St Nicolas ni son successeur le Père Noël, sont les traces d’anciennes fêtes de l’hiver inventées autrefois pour aider les hommes à supporter les jours si courts et si sombres que traversent nos régions à cette époque de l’année.
Même si elles semblent moins opportunes aux personnes qui vivent sous le soleil du Maghreb et du Moyen-Orient, ce n’est pas une raison pour les abandonner.
Si la naissance d’un enfant devenu symbole d’une religion (alors que le symbole plus universel est celui de la vie qui renaît à une certaine période de l’année), si cette manifestation n’est pas assez laïque pour les communes, que le clergé se souvienne qu’il y a dans chaque village, non seulement une mairie mais aussi une église de moins en moins occupée.
Que le clergé se souvienne que religion vient du verbe latin qui signifie relier et qu’il adopte la crèche dans ses églises ou sur leur parvis.

Maires et curés, parlez-vous ! organisez ensembles une fête de l’Hiver qui rassemble vos habitants, vos fidèles dans un même amour, celui de l’humanité !

mercredi 18 novembre 2015

La Marseillaise copié sur bureau souvenirs en vrac


La Marseillaise
Elle est belle la Marseillaise, reprise et choeur et souvent spontanément....
Pourtant, je trouve qu'assez de sang impur a abreuvé mes sillons; ça déborde et j'aime pas le boudin.
Elle a sept couplets notre Marseillaise, si bien que si on voulait on pourrait en choisir un qui convienne à chaque occurence.
Les tragédies récentes pourraient se célébrer avec le 3°:

"Quoi ces cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient;
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées"

Ou le 4°:

"Tremblez tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis!
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix!
Tout est soldat pour vous combattre;
S'ils tombent nos jeunes héros,
La France en produit de nouveaux, 
Contre vous tout prêts à se battre."


samedi 14 novembre 2015

Où est l'Hydre? copié sur bureau souvenirs en vrac

Sept (ou huit ?) terroristes sont tombés, et l’on se demande avec raison, si d’autres ne sont pas en train de préparer de nouveaux carnages. Avec raison car l’Hydre on le sait, ne meurt que si l’on coupe toutes ses têtes d’un seul coup. Où est le héros, le nouvel Hercule capable de cet exploit ? Et cette Hydre, où la trouver ?
Demandons-nous pourquoi  ces jeunes hommes devenus assassins au nom d’un idéal religieux, animés du désir de sauver leurs frères d’une misère hélas trop réelle, demandons-nous pourquoi ils ont frappé dans un quartier populaire, des gens à la vie ordinaire qui prenaient un peu de bon temps un soir d’automne exceptionnellement clément ?
Pourquoi le quartier de la République et non la place Vendôme ou l’avenue Montaigne , hauts lieux de l’étalage d’une richesse souvent indécente ?
Serait-ce par ce que ces quartiers, où ne peuvent se fournir la plupart des victimes de cette nuit,  sont ceux où leur commanditaires font leurs emplettes ?

Si c’est là la raison, alors inutile de se demander où se cache l’Hydre ; elle est facile à trouver !

Matin blême

Ne perdons pas de vue que ces assassins sont aussi des victimes:

"Le sang de l'ennemi est toujours le sang des hommes."

Louis XV (à la bataille de Fontenoy)