A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

vendredi 25 juillet 2014

Racines

Souvenirs de fonds de tiroirs: le village-racine dans l'état où la Grande Guerre l'a laissé.  En haut à droite, le pont-frontière qui marquait celle entre la France et l'Alsace-Lorraine.

Et puis quelque vers du grand-père qui, heureusement defuncta des suites justement de cette guerre avant d'avoir eu la confusion de réaliser qu'il n'était pas Paul Déroulède et encore moins Victor Hugo!
Ca s'intitule: 

Au Pays Seillois: Mon Village

Mon village était joli 
Dans son cadre de verdure;
Les oiseaux, en gazouillis,
Harmonisaient ses ramures.
Brodant son riant coteau,
Ses maisons, en grappes blanches,
A son clocher à créneaux,
Moulaient de superbes hanches.

La Seille, en ses claires eaux,
Roulait son image vive,
Et ses bouquets de roseaux
Jasaient entre eux des deux rives.
point ne semblait étranger
Le bord où les hirondelles
Francisaient l'air annexé
L'espérance sur les ailes!

L'Allemand a passé là
Et ce n'est plus que ruines!
Mais l'herbe repoussera
Et renaîtront les chaumines.
Lors, au ciel du renouveau,
La Gloire, soleil qui dure,
Va grandir tout le hameau
De l'éclat de sa blessure!

Paul HUMBERT

Pépère, pépère ( on ne dit pas papy chez nous!), c'est dur hein, de trouver la rime? On ne t'en veux pas, tu étais si jeune... à peine plus de trente ans...

2 commentaires:

Amartia a dit…

Et dire qu'il arrivait tout de même à en tirer un poème !

Gine a dit…

Un billet doux amer. On sourit, un peu, et le coeur se serre...