A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 21 avril 2012

Forme et santé bureau/souvenirs/vrac

On croyait autrefois dans les campagnes, que les abcès n'étaient pas tous de même nature et partant, ils devaient être soignés de façon différente. Les saints étaient en général  les praticiens désignés. Ainsi, il fallait distinguer l'abcès de Saint Eloi de celui de Saint Antoine ou de Saint Blaise ou de Saint Rémi  etc..., afin de prier le saint compétent.
Mais comment reconnaître un abcès d'un autre?
Tout simplement en coupant en deux un ver de terre. Le procédé déplaisait fortement au petit animal et chaque tronçon se tortillait frénétiquement en guise de protestation. On plaçait alors l'un des deux tronçons sur l'abcès; sans le perdre de vue, on récitait les litanies des saints. Quand épuisé (ça ne les fait pas mourir), le demi-ver cessait de s'agiter, le saint qui venait d'être cité était le bon.

Il ne restait plus au malade - ou à défaut à l'un de ses proches- qu'à se rendre sur le lieu du culte du saint désigné  où l'on trouvait généralement une fontaine. Avec l'eau de cette fontaine additionnée d'eau bénite, mélangée à de la terre prélevée sur le lieu consacré, on formait, sans cesser de prier, un cataplasme qui, posé sur la lésion ne manquait pas de la guérir.... ou bien alors.... c'est qu'on s'était trompé de saint! 

1 commentaire:

anne des ocreries a dit…

ou alors....bin on mourait du tétanos ! :))))