A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.

Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.

Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.

Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.

samedi 25 août 2012

C'est la faute aux embouteillages....

"Les grandes villes deviennent impraticables; à Paris la municipalité, la police, l'administration préfectorale ne savent comment résoudre le problème. On adopte de petits expédients qui semblent atténuer le mal et qui, tout à coup provoquent de pires inconvénients. A la fin, le préfet de police déclare qu'il donne sa langue au chat: il n'y a pas de remèdes.
A moins de reculer les maisons d'une dizaine de mètres de chaque côté des rues - et ce moyen a du être proposé naguère par Alphonse Allais- on ne fera pas que cent voitures soient à l'aise dans un espace réservé pour dix. Outre que l'intensité de la circulation active l'usure des voies, de sorte qu'elles sont presque toujours en réparation, c'est à dire barrées. Plus il y a des passants, moins ils peuvent passer: le cercle est terriblement vicieux. Et les autorités renoncent à trouver une solution.
La seule solution, c'est que les hommes cessent de s'entasser follement sur des espaces restreints, au lieu de se disperser sur les espaces vacants. La plupart des maladies corporelles, mentales et psychiques de notre époque ont leur source dans cette manie de l'agglomération: la tuberculose, la neurasthénie, la démence et vingt autres fléaux terribles seraient inconnus si l'être humain vivait selon les lois naturelles: il s'obstine à les enfreindre, et toute infraction se paie cher. "


NOS LOISIRS - 27 août 1911

2 commentaires:

solveig a dit…

z'avaient pas peur d'enfoncer des portes ouvertes ...

Marité a dit…

Rien n'a changé !!!
GROS BECS Pomme.